aménagement + écologie : Projet Green Dock à Gennevilliers

Ils sont sérieux, là ? A côté d'une zone Natura 2000 ?

https://www.haropaport.com/fr/web-tv/green-dock-la-plateforme-multimodale-innovante-lavant-garde-de-la-logistique-urbaine

Ils en pensent quoi nos élu e s écolos ?

Waaa ! le sujet avait déjà été évoqué !

un avant et un après pour se donner une idée :






Ce jour symbolique a également été marqué par l’annonce du lauréat de l’appel à projets logistiques lancé sur le port de Gennevilliers : le projet Green Dock de Goodman, multinationale qui est maitre d'ouvrage sur ce projet.
Une plateforme logistique multimodale innovante de plus de 90.000 m² directement reliée à la Seine ; un projet qui répond aux enjeux de la logistique urbaine francilienne et de la livraison du dernier kilomètre.



Dans cette histoire, je ne comprends pas pourquoi la majorité municipale fait sa soupe dans son coin sans communiquer aux habitants sur ce projet d'entrepots. L'île Vivante est présente aux réunions.


Voici les éléments que j'airécupérer sur le projet de giga entrepôts faisant face à Lil'o, au nord de l'île.

la page Facebook du collectif "préservons les berges de Seine", collectif formé pour lutter contre ce projet.   https://www.facebook.com/ProtectionBergesDeSeine

Les principaux éléments du projet et les raisons de notre opposition :
- un projet industriel pharaonique (le plus grand entrepôt fluvial d'Europe...), l'équivalent de deux Stade de France côte à côte en plein sur les berges de Seine ;
- une hauteur délirante de 35 mètres (l'équivalent d'un immeuble de 12 étages) ;
- une cohabitation sur 400 mètres avec la réserve naturelle ornithologique de L'Île-St-Denis (disparition ou perturbation d'espèces d'oiseaux protégées) ;
- un coefficient de rotation extrêmement élevé pour les marchandises, qui occasionnera des milliers de poids-lourds supplémentaires par jour sur nos routes, et des centaines de péniches sur le fleuve ;
- une logique de surproduction et de surconsommation néfaste pour la planète ;
- un surplus de pollution visuelle, sonore, environnementale dans un territoire (le nôtre) qui est déjà le plus pollué de toute la région parisienne ;
- une logique dans laquelle la Seine-St-Denis est encore une fois reléguée au rang de territoire-servant de la capitale.


Il a été obtenu par le collectif que les promoteurs du projet "Green Dock" tiennent des réunions de concertation dans lesquelles ils sont censés informer, répondre  aux questions et inquiétudes, et négocier avec les asso et riverains des aménagements.

Pour ces réunions, l'agence TRAITCLAIR – Chargée de concertation a été mandatée.


LES REUNIONS

16 février, réunion publique à Epinay sur Seine.
de l'île sant denis il y a Monges et Elisabeth Bourgain (présidente de Halage).

Le début de la réunion porte sur "pourquoi les collectivités et asso n'ont pas été informées".
ISD est colère,
Ni le maire de L‘Île-St-Denis, ni le président de l’EPT Plaine Commune, ni le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis n’étaient informés de ce projet qui aura un impact significatif pour leur territoire.

HAROPA s'excuse de ne pas avoir rencontré le maire de l'ile alors qu'il l'a fait pour argenteuil,épinay et gennevilliers (des réunions en mairies).
HAROPA précise que Plaine Commune a toujours été conviée, depuis 2012, mais que le sujet du port ne semblait pas trop les intéresser.
Monges leur demande la copie de toutes les invitations faites a Plaine Commune depuis 2012 (!!! lool)

HAROPA : nous avons réalisé une étude et effectuons un suivi sur les émissions sonores du port qui sont à ma connaissance largement couvertes par les infrastructures de transports (notamment A86 A15 a proximité). Nous pouvons communiquer des éléments à ce sujet.

>Question : Comment pensez-vous accorder l’implantation d’un entrepôt à ce point disproportionné (au moins 34 mètres de haut avec la « ferme urbaine » sur le toit, 600 mètres de long) à même la Seine avec le respect du Schéma d’Orientation et de Développement Durable (SODD) du port de Gennevilliers, qui préciser commande a priori que les bâtiments les plus massifs et les activités les plus nuisibles soient placés au milieu du territoire du port, c’est-à-dire en retrait des berges de Seine et des zones d’habitation ? Passage correspondant dans le SODD : « Proscrire l’implantation d’entreprises générant des nuisances importantes aux abords de la plateforme portuaire. »« Ports de Paris s’engage à ne pas implanter de nouvelles entreprises susceptibles, par leur activité, de générer des nuisances, sur un zonage défini, situé en bordure de la plateforme. (…) Les bords de Seine, l’extension Ouest du Port, et le territoire Sud font notamment partie de cette zone « protégée ».
>Réponse :Selon nous nous avons tenu cet engagement en retenant une filière (logistique) générant des nuisances acceptables comparativement aux autres filières implantées sur le port. Nous devons poursuivre pour autant le travail engagé afin de  réduire les nuisances autant que faire se peut.

>Question : Les bateaux vont-ils passer sur le petit bras de Seine ?
Réponse de Jean Plateau, directeur du port :
Je vous propose qu’une réunion spécifique soit organisée pour échanger sur ce sujet qui ne me semble pas directement lié au projet Greendock. A ce jour, le petit bras de l’Ile Saint Denis est navigable. Il y a aujourd’hui à ma connaissance 10 bateaux par jour environ dans le sens de la montée vers Paris. Le projet Greendock n’a pas vocation à modifier les conditions de navigation sur ce bras.
>Remarque des participants et des collectivités : Il est incompréhensible qu’Haropa Port ne soit pas en capacité ou ne souhaite pas fournir d’éléments de réponse sur les flux routiers et fluviaux concernant un tel projet de logistique dont l’activité aura des répercussions majeures sur le territoire, les collectivités riveraines, la zone Natura 2000 et l’éco-système fluvial et notamment du petit bras de Seine.

>Question : Le ponton ne peut pas être installé sur la darse 6 de l’autre côté ?
Réponse : La darse est en dehors du périmètre de l’appel à projet qui portait uniquement sur la parcelle et les 20 mètres de voie navigable le long de la berge.  
Remarque :La transformation à terme de ce quai de seine en appontement, cela veut dire beaucoup de bruit. Ce n’est pas ce qui est prévu dans le SODD qui précise que Port de Paris s’engage à ne pas faire d’aménagements nuisibles sur les pourtours de la plateforme. Le projet Greendock ne respecte pas cette règle.

>Le grand bras de seine est aménagé pour éviter l’érosion ;, sur le petit bras, on est sur des berges naturelles qui abritent des espèces d’oiseaux protégés..Le passage des péniches doit se faire uniquement par le grand bras de Seine, or c’est impossible avec ce projet. L’arrivée d’un grand nombre de bateaux sur le petit bras de Seine va provoquer des écroulements de bergeset donc la fin de la présence du martin pêcheur.Les collectivitésJe souhaitent avoir les pièces de l’appel à projet, c’est une demande officielle. La présentation de ce soir pourra-t-elle être transmise ?
Réponse de Jean Plateau, directeur du port : Nous allons organiser une séance spécifique d’échange sur la question du petit bras de Seine


Ce projet est une installation classée protection de l'environnement (ICPE) qui s’inscrit dans un cadre règlementaire strict. Il y a donc deux demandes d’autorisations simultanées, l’une au titre de l’urbanisme (permis de construire) et l’autre au titre du code de l’environnement (ICPE notamment). Sur la question spécifique de l’impact de l’aménagement sur la biodiversité, nous travaillerons avec des écologues pour apporter la réponse la plus qualitative possible.

HAROPA PORT a engagé sur le port, en 2012 une étude sur la pollution de l’air qui montrait que la pollution de l’air générée par le port était négligeable par rapport à la pollution de l’air généré notamment par l’A86 et l’A15. Une nouvelle étude va être engagée en 2021 ; cette étude sera réalisée par Airparif qui nous semble apporter toutes les garanties en matière de sérieux scientifique et transparence des études.


Question : Je ne comprends pas votre calendrier car l’étude faune floredoitporter sur 1 an et déborder le périmètre du port.
Réponse : Nous avons déjà lancé l’étude Faune Flore sur le périmètre de la parcelle pour les premiers relevésde l’étude 4 saisons.[i]
>Remarque des services des collectivités  : Normalement,on fait d’abord les études impacts puis le dépôt de permis pour pouvoir ajuster le projet si besoin.

MONGES Remarque :  Le "parc de loisir nautique et de préservation écologique du petit bras de Seine " est engagé depuis plusieurs années. Nous souhaitons en faire un projet exceptionnel. Ce projet exceptionnel est porté par l’EPT Plaine Commune et les 3 villes riveraines : L’Île-Saint-Denis, Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers. La mairie d’Epinay-sur-Seine soutient sa réalisation.
Ce projet s’inscrit dans l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Nous avons ce projet de réduire le trafic fluvial sur ce bras pour reconnecter les habitants avec le fleuve.
Il y a 2 sites de baignade, la construction d'une base de loisirs nautiques et d’autres aménagements sur les berges,à l'issu des jeux en 2024.

Ce qui me est choquant c’est que ce projet Greendock arrive sans tenir compte de ces projets existants et bien connus.
Nous avons rencontré le directeur régional de VNF en2018 pour ces projets.
Le projet Greendock entre directement en opposition avec les projets existants et rend leur mise en œuvreimpossible..

Il y a donc une question plus large qui porte sur la logistique fluviale. En tant que Premier Vice-Président de la Métropole je porte ces sujets, mais pas contre une zone Natura 2000 et une zone de loisir. Les nouveaux projets doivent tenir compte des plus anciens.


10 mai :
de l'ile saint-denis étaient présent Philippe Brochard (élu) et Marie-Jo Creusy pour L'ile Vivante, Tanguy Lhomme (mari de la 1er adjointe) pour l'ile flottante (club nautique de l'ile) et Jacques Pigeon (mari de S.Bosquillon, élue) pour club de canoe kayak (mais lequel?)

[i] Nous sommes sur une phase amont : Goodman a gagné l’appel à projet en 2021. Nous souhaitons avoir cette phase de dialogue avant de rentrer dans la seconde phase, qui est l’instruction administrative avec le permis de construire et l’autorisationenvironnementale. Les dépôts sont prévus fin 2022.Il y aura une enquête publique à ce moment-là, il est important de le préciser. Il y aura ensuite une phase de construction une fois que les permis seront obtenus, et une livraison à horizon 2026.

Les camions qui circulent au sous-sol, ils émettent des gaz, comment vous faites ? il y aura des évacuations et des traitements de l’air, il y aura un respect de la réglementation actuelle.Quel sera le type de filtration des fumées des camions avant rejet à l'extérieur ?
Ce problème sera aussi présent aux autres étages, c’est pour cela que l’on prévoit des ouvertures. En RDC on aura des cours anglaises. Le parking ne sera pas complétement fermé, ce qui permettra une circulation naturelle de l’air, complétée par des ventilations mécaniques.
Les cours anglaises seront de part et d’autre du bâtiment. Le bâtiment sera soumis à la règlementationICPE (Installation classée pour la protection de l'environnement)

ponton et barge sont posé sur l'emprise portuaire, soit 20m à partir du mur du quai : c’est la délimitation du port.. il n'ya pas d'emprise sur la voie fluviale.

Question adressée au port : par quel processus est-ce qu’on s’est assuré que le projet respecte le SODD (Schéma d'Orientation et Développement Durable) ? Il y avait dans celui-ci l’idée qu’il y aurait une sectorisation des activités. A l’endroit où est implanté le projet Greendock,ce qu’on a c’est : restructurer et densifier les activités économiques. La logistique urbaine, c’est entre la darse 2 et 3 donc pas du tout à cet endroit-là.
Réponse : Le SODD possède bien un hachurage faisant mention de la logistique. Restructurer et densifier c’est ce qu’on fait ici.

question : Sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme) applicable au Port de Gennevilliers, il est indiqué qu’il faut porter une attention particulière pour le paysage visible depuis les espaces publics. Ici c’est la Ggrande Mmuraille de Cchine depuis les espaces publics.
[Pas de réponse à cette remarque.]

question : Sachant que le taux moyen d’émission d’un 33 tonnes est de70g par tonne/km, je suis intéressé pour connaître l’estimation des émissions de CO2 générées par l’augmentation du trafic intra portuaire amont et extra portuaire ?
réponse : C’est noté.

remarque : il est demandé que VNF soit présent aux prochaines réunions


7 juin à 19h au PHARES 6 rue Arnold Géraux à l'Île-Saint-Denis : réunions entre membres d'associations concernées pour préparer ensemble les questions à aborder avec les promoteurs de "Green Dock".

8 juin : Atelier de travail – Evolution des flux
on apprend que Monges, Troussel, Hanotin, Gnabaly et Chevreau ont écrit une lettre a Haropa Port.. mais cette lettre doit restée secrète...

21 juin : Atelier de travail – Volet biodiversité et environnement

28 juin : Atelier de travail – Volet insertion paysagère et architecturale

5 juillet : Atelier de travail – Volet socio-économique
[/b]

Le lieu des réunions est sur le port de Gennevilliers




selon nos informations, le maire de Gennevilliers est favorable au projet "Green Dock",

du côté de L'Île-St-Denis en revanche l'opposition est très construite et résolue.

Philippes Monges se présente comme porteur du dossier GreenDocks pour L'ISD et Plaine Commune, en lien avec d'autres élus et suis activement le dossier.

Sa position est qu'une partie du programme proposé ne lui semble pas acceptable car il n'est pas en lien avec les préoccupations des collectivités et des associations

un article publié dans la revue écologique "Liaison" :
« Green Dock » : sur le port de Gennevilliers, un projet d’entrepôt géant menace l’environnement
par Antoine Gaudin

30 mètres de haut jusqu’au toit, avec l’ajout d’éléments de structure qui porteront sa hauteur à 35 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 11 étages ; 600 mètres de long, dont 400 en bordure immédiate de la zone naturelle d’intérêt écologique classée Natura 2000 de l’Île-St-Denis, abritant des espèces d’oiseaux protégées (Grands Cormorans, Martins-Pêcheurs d’Europe). Tel est le projet de plateforme multimodale que la société australienne Goodman projette de bâtir le long de la Seine,avec un impact direct et massif sur les espaces naturels des communes environnantes. Imaginez deux Stade de France posés côte à côte en bordure de Seine, et vous aurez une idée de sa trace dans le paysage.
Opportunément baptisé « Green Dock » pour surfer sur la vague du capitalisme vert, le bâtiment offrirait aux entreprises 90.000 m2 de surface utile, et viendrait s’ajouter à l’exceptionnelle concentration d’entrepôts(120 de plus de 5.000 m2) existant déjà dans le nord de Paris. Entrepôt du dernier kilomètre promis à un intense coefficient de rotation, il concentrerait, selon les déclarations de ses promoteurs, une activité industrielle quatre fois plus dense que les autres sites de ce type. Cela promet un incessant passage de camions et de péniches autour de son ponton, avec en conséquence un incessant afflux de poids-lourds (plusieurs milliers en plus chaque jour) sur les axes routiers environnants, déjà surchargés et surpollués.
Jusqu’à présent, les responsables du projet ont joué la carte de l’opacité et du passage en force : aucune information n’a été communiquée aux habitants des communes environnantes ; aucune concertation n’a été mise en place avec les responsables politiques locaux, alors même que la concrétisation de « Green Dock » empêcherait la réalisation de projets antérieurs portés par certaines communes (comme celui d’un site de baignade et de loisirs nautiques sur le petit bras de Seine côté Île-St-Denis, ou le classement en zone naturelle des berges nord d’Epinay-sur-Seine et d’Argenteuil) ; aucune étude d’impact environnemental n’a été menée, alors même que le permis de construire devrait être déposé dans les prochains mois.
Amenés à s’expliquer devant une assemblée de riverains et d’élus politiques et associatifs lors d’une réunion publique tenue le 16 février(à l’initiative de la mairie d’Epinay et de l’association Protection Berges de Seine), les promoteurs de « Green Dock » n’ont apporté aucune réponse précise aux nombreuses interrogations (pollution environnementale, horaires d’activité,impact sur la biodiversité)suscitées par leur projet. Questionné sur la contradiction entre ce dernier et le SODD du port de Gennevilliers, qui prévoit que les berges de Seine soient préservées des activités industrielles les plus massives et les plus nuisibles, le directeur du port Jean Plateau a répondu : « Nous ne considérons pas ce projet comme potentiellement nuisible. » On se demande à partir de quel degré de gigantisme et d’impact sur la biodiversité un bâtiment industriel doit être ainsi qualifié…


un courrier envoyé à la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale)

ah oui, l'ile vivante avait d'ailleurs un stand là dessus à la fête de la ville du 25 juin. ils ont distribué des flyers.



pour info, l'extension de l'entrepôt des galeries lafayette, construit en bord de seine en 1963 sur la berge ouest de notre île. et comprenant une rampe pour camions sur les 4 étages.

surface utile : 27 261m²
hauteur = 25m de haut
longueur = 245m (j'ai mesuré sur géoportail)
rampe pour camions.

https://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-93039-36349.html

flyer de l'île vivante distribué et affiché dans la ville

REUNION au PHARES le 29 JUIN a 19H

CM 22/06/2022

question UNILE
14 https://youtu.be/-oVVm8_c9l0?t=17656 hangar greendocks.
augmentation des circulations de camions.
quelles actions avez-vous menées pour faire entendre la voix de la ville à moins que vous soyiez favorable ?
monges : peut-on etre favorable.
nous avons été alerté du projet par des habitants d'épinay, lesquels avait découvert via la presse spécialisé.
la ville a demandé un courrier a envoyé a HAROPA par epinay,isd,ept,et CG93. le courrier est actuellement en relecture par les 2 territoires et les 2 départements.

jounral de juillet-aout 2022

c'est moi ou ça ne parait pas si dingue que ça, architecturalement j'entends.
Après, oui, le modèle de société que cela signifie ok... et encore, que celui qui n'a jamais rien commandé sur le web lève la main ?




l'écoquartier quai du chatelier représente un mur de 27m de haut par 400m de long.
sur les berges de Seine, avec des façades vitrées, une artificialisation des friches qui hébergeaient une faune et une flore autochtones etc...
un modèle de société qui est le bétonnage et la densification de la population en banlieue précaire, d'une population arrivante qui n'a pas souhaité s'installer là mais qui entend bien modifier les us et coutumes locales...

les immeubles "au fond" le long de la Seine

par contre, selon les visuels, on trouve une façade plutot grise ou plutot blanche...
est-ce que c'est une façade de lamelles verticales galva ou inox ?








c'est en effet deux fois plus haut que les vieux entrepots a 10 - 18m mais 27m, c'est ce qui se fait partout pour les immeubles.

J'ai l'impression que c'est les quelques habitants du chemin de halage d'Epinay qui gueulent. mais j'ai aussi l'impression que ça ne va pas non plus être dingue comme modification d'horizon pour eux.
Ils sont suffisamment loin du fait de la Seine.

Peut-être que je me trompe.


Ca n'enlève pas l'aberration de faire des flux de camions incessants dans Gennevilliers et autoroutes alentours, déjà saturées.

en lisant les compte-rendus des réunions réalisées par le collectif Préservons les berges de Seine, je découvre des "corrections" des compte-rendu réalisées par je ne sais qui mais qui me laisse supposer plein de choses ^^
C'est pas bien de supposer, mais bon...

on dirait quand même que l'île vivante est très à cheval sur la forme et les mots employés dans les CR.

notez toutes les corrections orthographiques de l'Île Saint-Denis en L'Île Saint-Denis et la modification de Monges = conseiller spécial en conseiller municipal. On a aussi tous les "je veux et j'exige" de Monges, réécrits en tournures impersonnelles.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé ^^

(en bleu) quand Philippe Monges s'indigne de ne pas avoir été mis au courant ni invité aux réunions ...
dur dur de vivre le quotidien des ilodyonisiens ;-)

Conseil Municipal du 22 juin 2022.

En préambule de la séance d’enregistrement des décrets pris par le maire depuis le CM précédent et des décisions prises par la majorité municipale, le maire, Mr Mohamed Gnabaly, donne la parole à Mr Philippe Monges, conseiller municipal et premier vice-président de l’ Établissement Public Territorial Plaine Commune, pour faire le point sur un projet commun des villes de Villeneuve la Garenne, de Gennevilliers et de l’Ile Saint Denis.

https://www.youtube.com/watch?v=-oVVm8_c9l0

Il s’agit de « sanctuariser » le petit bras de Seine, sur toute la longueur de l’Île (7 km), pour une surface annoncée de 70 hectares (le petit bras ne ferait que 10 m de large ?). Le projet, qui mûrit depuis 15 années, nommé « parc de loisirs nautiques, de préservation et valorisation du fleuve et de ses berges » vise à développer une aire de « loisirs nautiques », s’appuie sur des structures existantes (site de l’Ile des Vannes, Villeneuve, Gennevilliers), et entend exploiter « le potentiel d’attractivité touristique et de loisirs du site ». Le parc sera aménagé pour des activités sportives, accueillera des animations, « permettra de retrouver un accès à l’eau (promenades, pêche, baignades) » et protégera les berges naturelles encore existantes, en préservant leur biodiversité tout en permettant une observation de la faune et de la flore, depuis le fleuve, sans intrusions nocives, à des fins éducatives et pédagogiques. En tout, 3 bases nautiques sont prévues, 2 embarcadères et 3 pontons.

Quant au coût et au financement de l’opération, aucun chiffre n’a été communiqué.

Le tout est opportunément mis en relation avec les futures infrastructures en cours de construction sur la tranche III de l’Eco Quartier Fluvial : base nautique, hôtel, restaurant.
La navigation des péniches, super-péniches et barges dédiées au trafic commercial y sera interdite, sauf pour l’accès aux chantiers navals, les industries du petit bras et les besoins des habitant es des péniches.
S’il est préparé en amont depuis toutes ces années, ce projet ne verra le jour qu’après l’achèvement des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le grand bras de Seine va en effet être fermé à la navigation durant la durée des jeux, pour permettre le déroulement de certaines épreuves nautiques. Tout le trafic va donc être dérivé vers le petit bras, ce qui n’a pas été sans causer nombre de problèmes. Après avoir voulu déménager les péniches amarrées aux berges de l’île pour la durée des jeux et permettre ainsi une navigation à double sens, l’option choisie retient la mise en place d’une circulation alternée. Plusieurs péniches devront cependant être déplacées, en amont et en aval. Pour les premières, une solution a été trouvée, après d’âpres négociations avec la Ville et Voies Navigables de France.
Pour autoriser le passage de ces énormes bateaux durant les JOP, le petit bras va être dragué pour aménager un chenal acceptant la jauge de monstres accusant jusqu’à 11 m de large pour une longueur pouvant atteindre 172 m, 3500 tonnes de fret.  La question du bouleversement, de l’anéantissement des fonds du fleuve, faune, flore, biotope, a-t-elle été évoquée ? Quelle prise en compte des impacts ? Début des travaux de draguage : octobre 2022.
La Ville de l’Île Saint Denis a « obtenu » que les tranches II et III de l’Ecoquartier en cours de construction accueillent une partie du village olympique de Paris 2024, aux côtés de Saint Denis et Saint Ouen. La passerelle (bus, vélos, voie piétonne) qui va permettre de franchir le grand bras de Seine pour relier les villages et ensuite mettre le Hub de transports de Pleyel à quelques minutes de l’Île, est programmée depuis les premières esquisses du projet d’EQF (2011) http://www.pk-lilesaintdenis.com/lecoquartier-fluvial-lisd#sequences-polarites, mais pas totalement financée. Les 10 millions d’euros manquant sont arrivés par la grâce des JOP et son bras armé : la SOLIDEO. (Chiffres communiqués par Mr Monges en réponses aux questions d’habitant es, lors de la réunion publique du 20/10/21 dans la salle de l’EQF).

Dans son allocution ouvrant le conseil municipal, Mr Monges ne manque pas de souligner les désertes avantageuses dont dispose déjà l’Île, en général, et celles dont disposera l’EQF en particulier. Outre les liaisons déjà existantes : gare de St Denis (RER, transilien, tram, bus), Mairie de St Ouen (métro, bus), le Hub de Pleyel et le Grand Paris Express vont permettre un accès ouvert et rapide à cette plateforme de loisirs, car comme le précise Mr Gnabaly pour conclure la séquence « faire de l’Ile Saint Denis un lieu de destination autour de l’eau et la biodiversité (…) un lieu de vie pour la population, un lieu de loisirs pour la métropole du Grand Paris », et « les JOP permettent d’accélérer la réalisation d’un projet qui mûrit depuis 15 an ».
Mr Monges rappelle qu’une partie des infrastructures restera propriété du promoteur, Pichet Legendre, à l’œuvre sur la totalité des phases II et III. Il s’agit précisément de la base nautique et du restaurant. L’exploitant en sera Legendre XP (déjà gérant d’équipements sportifs), le tout géré par l’association Léo Lagrange.

Et arrive un grain de sable. Voilà tout à coup ce petit monde vent debout contre un projet qui vient flotter sur ses eaux. Greendock.

https://www.haropaport.com/fr/web-tv/green-dock-la-plateforme-multimodale-innovante-lavant-garde-de-la-logistique-urbaine

https://www.ville-gennevilliers.fr/10-3257/les-actualites/fiche/concertation-publique-prealable-a-la-construction-d-une-plateforme-multimodale.htm

https://blog.mondediplo.net/greenwashing-et-demesure-sur-les-berges-de-seine

Les auto proclamés écolos de la municipalité sortante se réveillent soudainement. Après avoir promu et soutenu les JOP, le GPE, défendu leurs « bienfaits », s’être fait le relai de tous les discours des collectivités impactées par les saccages, sur le mode : c’est bien pour l’emploi (lequel ?), c’est bien pour la rénovation des infrastructures obsolètes, voir abandonnées, comme la Nef de l’Ile des Vannes, (l’argent de la fraude et de l’évasion fiscale en financerait combien de ces rénovations ?), promu les journées olympiques du 26 juin dernier, pour lesquelles le conseiller Alain François a fait une vibrante publicité en toute fin de ce même CM. Une initiation aux sports olympiques est organisée pour les juniors lors des journées du patrimoine etc … La ligne suivie est celle des élu es d’un département qui va subir les conséquences de ces jeux : « rénovation urbaine » à marche forcée, déplacement de population, bétonnage, artificialisation des sols, gentrification, destruction du bâtit patrimonial. Les enquêtes publiques se ramassent à la pelle en vue d’obtenir la précieuse Déclaration d’Utilité Publique, qui permet d’exproprier. Un sésame pour les promoteurs, et leurs projets de bétonnage. Ce qui permet aussi d’expulser les habitant es qui occupent des lieux vides depuis plus de 10 années parfois, des habitations qui sont rendues inoccupées par le simple et mauvais jeu de la spéculation.

Ainsi, sans vergogne, après avoir mollement publié un communiqué sur la dévastation des Jardins des Vertus à Aubervilliers, tout en faisant l’impasse sur les autres sites des JOP anéantis par les travaux en cours (Aire des Vents à la Courneuve, Taverny, Pleyel … Tahiti, Marseille) https://allmylinks.com/saccage2024, élu es et décideurs, promoteurs, financeurs, sont toustes aligné es derrière le seul mot d’ordre : « les JO les plus verts de l’histoire », défense de rire, les élu es de la majorité s’offusquent du projet greendock. Parce que ce truc n’est pas écolo. Certes.


Situé en face et à quelques brassées d’une zone classée NATURA 2000, c’est aberrant. La dite zone n’est pas mentionnée dans l’enquête publique, pour les promoteurs et la mairie de Gennevilliers, l’emprise s’arrête aux limites de la commune, c’est-à-dire au milieu du petit bras.
Cela projette la construction d’un gigantesque entrepôt, un flux de barges et péniches pour l’approvisionner, mais aussi un trafic monstre de camions pour la livraison des conteneurs. Vers Paris, notamment, via des infrastructures routières déjà saturées. Un projet greenwashé.
Un projet qui vient directement entraver celui de base nautique et de loisirs, une des raisons de la fronde des communes associées dans la réalisation du plan d’eau sur le petit bras.
Mais est ce que cette usine de transbordement ne viendrait pas directement aussi compromettre les investissements de Pichet Legendre ? Que défend la ville ? Les berges, l’écologie, la biodiversité ? Ou bien les investissements du promoteur de son futur et prétendu écoquartier ?

Aménagement des berges et maintient de la biodiversité : aperçu du résultat des travaux le long du petit bras en contre bas de l'EQF :

Avant :



Après :

dites donc.... GreenDocks... le problème, c'est pas que ça va concurrencer le projet d'entrepôts "du dernier kilomètre" de Saint-Denis et L'île Saint-Denis.

A savoir, FLUDIS, sur le port Croizat du canal Saint-Denis, allant de la gare au square de Geyter:
https://fludis.eu

le projet est lauréat de l'innovation des mobilités JOP 2024...
https://www.francemobilites.fr/sites/frenchmobility/files/fichiers/2021/06/Dossier%20de%20presse%20AAI%20JOP%202024_v2.pdf




les détails du futur port : https://cdn.paris.fr/paris/2021/01/21/f8a4d88afd2f2c0f93e90870cc459a83.pdf



pour des infos sur le canal Saint-Denis et les projets (beaucoup de blabla)
https://data.seinesaintdenis.fr/politiques/Politiques%20amenagement%20de%20developpement%20durables/Developpement%20et%20attractivite%20des%20territoires/Documents/Le%20canal%20Saint-Denis,%20un%20grand%20equipement%20public%20metropolitain%20plan-programme%20-%202017.pdf

j'ai retrouvé la photo.
une barge FLUDIS stationnée sur le quai de la marine face au stade.
le 20 juin 2022