RECYCLAGE DU BETON EN ENGRAIS VERT

Annonce du compostage des gravats de béton pour nourrir la terre....sans preuve ni garantie de fonctionnement et de réel impact bas carbone (combien d'énergie pour réduire du béton en poussière "digérable") ?
-Aucune expérience similaire ne semble avoir été menée pour de tels volumes à traiter en si peu de temps (9 mois). La végétation va t'elle survivre dans cette terre nourrie au béton?
- Il est prévu d'amener de la terre fertile si l'expérience ne fonctionne pas... puisqu'ils ont bitumé celle qui était sur place et qui aurait pu être régénérée pendant 4 ans.

CR 09/09/20 : Question 18 : Est-il possible de mélanger les différentes strates de buissons et les zones herbacées ? Romuald LEGAND répond que les strates basses, moyennes et les arbres à hautes tiges sont réfléchis et doivent permettre de créer un milieu écologique. Le contrat de culture de la SOLIDEO permet une acclimatation des végétaux locaux, complétés par des sols retravaillés avec des substrats de terres présentes sur le Village des athlètes pour un meilleur développement des végétaux. Ces derniers sont choisis par l’équipe de maitrise d’œuvre, le cabinet de paysagiste et l’écologue SOLIDEO pour être résistants au milieu et au climat de 2050.

Mr Lecourt, élu Ecologie urbaine, évoque l'expérimentation lors du CM 09/12/2020 : S'agissant de la régénération du sol, de la terre végétale sera amenée pour la réalisation du parc. J'attire votre attention sur le fait qu'une partie de la terre qui sera utilisée pour l'aménagement du parc sera de la terre issu du site qui aura été régénérée dans le cadre d'une expérimentation menée par Néo-Eco en partenariat avec Plaine Co.

QUID des composants adjuvants potentiellement toxiques ( lesquels, toxiques pour qui ?) et les autres composés tels les oxydes de fer et le carbone présents dans les bétons de chantier actuels. Lesquels sont traités pour être "plus stables, inaltérables ..." ce qui compromettrait leur bonne "digestion" par les champignons du sols.
-Quel est le taux de mélange possible. Si on ajoute trop de poussière de béton ne va t on pas trop déséquilibrer le sol (il me semble que le béton est alcalin). Si c'est du 1% par exemple, il va falloir beaucoup de m3 de terre...
-Est-ce vraiment une solution "zéro carbone" ?
Combien faut-il d'énergie pour faire de la poussière de béton suffisamment fine pour que les champignons puissent en venir à bout en moins d'un an?
Pas la peine de consommer des milliers de kwh pour faire 1 tonne d'engrais.
Concasser en granulat de quelques cm pour le ré-incorporer à du béton à la place de gravier issus d'énormes trous de carrière, c'est sûrement plus simple et moins coûteux en énergie.
-qui est chargé de prélever les bétons correspondants ? qui est chargé de vérifier la maturité des compost et la présence des champignons et micro algues correspondants aux minéraux à dissoudre (pyrrithe, goethite etc..)?
Car il faut des correspondances, sinon, cela ne fonctionnera pas.
D'où viendront les bétons et quels seront leurs composants minéraux et adjuvants polluants ?
Est-ce que des scientifiques indépendants suivent cette opération, qui semble plutôt innovante dans le BTP ?
Si oui, quel labo, quelles personnes, quelles universités ?
Est-ce le bureau Urban Eco Concept qui se charge de tout ?
Quelles expériences similaires ont déjà été menées, peut-on voir le suivi de la croissance végétale de ces projets déjà réalisés ? ainsi que des échantillons de la décomposition du béton EN 9 MOIS ? (ce qui est annoncé)
S'il s'agit d'une toute première expérience, quelles garanties de résultats a t'on ? surtout sur les 9 mois annoncés ?
Quid de la dernière phrase : si ca marche, on passera a 43 000m3...
mais si ça ne marche pas, que fera t'on ? on importera de la terre nourrie ailleurs ? Alors que sur place, il y avait 4 ans pour rendre la terre vivante. et le discours "JO bas carbone"..

http://csidoc.insa-lyon.fr/these/2005/huet/these.pdf

Comportement a la corrosion des armatures dans un beton carbonate. Influence de la chimie de la solution interstitielle et d’une barriere de
transport

http://hdl.handle.net/20.500.11794/27301

Plus de trois cents échantillons ont été prélevés au sein de seize fondations de maisons montrant différents degrés d’endommagement, de très faible à très élevé, afin de les analyser et de contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes en cause. Plusieurs types d’essais pétrographiques, mécaniques et chimiques ont ainsi été effectués sur ces échantillons, tant sur le terrain qu’en laboratoire. Le suivi de l’expansion et du développement de la fissuration sur des blocs prélevés au sein de fondations résidentielles a permis de démontrer le potentiel résiduel d’endommagement du béton lorsque soumis aux conditions climatiques naturelles. De plus, les résultats des travaux effectués sur les blocs suggèrent que la méthode de l’indice de fissuration est un bon outil du suivi l’évolution de l’endommagement du béton. Finalement, les résultats des travaux effectués en laboratoire suggèrent que le Damage Rating Index et le Stiffness Damage Test ont la capacité de quantifier l’état d’endommagement des bétons détériorés fabriqués avec des granulats incorporant des sulfures de fer

https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01754398

Production de sidérophores dans des sols acides et calcimagnésiques et alteration de minéraux (oxyhydroxydes, silicates) par des champignons ectomycorhiziens