végétation : les arbres passent après le béton
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erwann
Clara
arkitektur and the blind
K1000
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végétation : les arbres passent après le béton
Dernière édition par Admin le Sam 21 Mai - 18:27, édité 2 fois
abattage de 13 platanes cinquantenaires des berges
pour la passerelle.
pourquoi cette largeur si importante ?!!
ca continue dans la défiguration de notre île...
pourquoi cette largeur si importante ?!!
ca continue dans la défiguration de notre île...
Mouss- Messages : 361
Date d'inscription : 02/01/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
le Groupe National de Sauvegarde des Arbres s'est déplacé le 14 mars a 15h à l'initiative d'habitants qui se sont mobilisés par une pétition.
https://fb.watch/4tsR20P0gI/
https://fb.watch/4tsR20P0gI/
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
"il était malade"....... !!!
comme tous les autres abattus dans le quartier centre !
comme tous les autres abattus dans le quartier centre !
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
pétition lancée par des habitants en mars 2021 (je ne peux pas encore mettre le lien :-( .. délais de 7 jours)
Monsieur Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,
Monsieur Mohamed Gnabaly, maire de l’Île-Saint-Denis,
Monsieur Mathieu Hanotin, président de Plaine commune,
Monsieur Laurent Hénart, président de VNF,
Madame Barbara Pompili, ministre de l’Ecologie
Nous avons appris il y a quelques semaines que 15 arbres sont menacés d’être coupés, 10 quai du Chatelier à l’Île Saint-Denis et 5 sur le quai de Saint-Ouen, de l’autre côté de la Seine à Saint-Denis, en raison de la construction de la future passerelle sur la Seine devant relier les deux parties du village des athlètes.
Cette aberration est d'autant plus difficile à comprendre qu’il a été planifié de couper 10 arbres sur plus de 60 mètres pour une passerelle d’une largeur de 16 mètres utiles.
Ces platanes sont là depuis aussi loin que s'en souviennent les plus anciens habitant.e.s de l’Île - autant dire qu’il est fort vraisemblable qu'ils soient centenaires. A minima, ils participent de l'histoire de la commune. Le département de Seine-Saint-Denis leur avait d'ailleurs bien reconnu leur place : lui qui veut les couper en 2021 les avait classés comme arbres remarquables dans son plan Canopée en 2020 .
De plus, l'engagement n° 10 de ce même plan Canopée introduit précisément "une protection ciblée des plus beaux alignements et arbres isolés", s'engageant à "renforcer leur protection". Donnant l'exemple d' "un alignement majestueux de platanes le long d’une route départementale", il souligne combien "cette diversité et la richesse du patrimoine arboré de la Seine-Saint-Denis suscitent l’admiration et la curiosité", que "protéger ce patrimoine bio-culturel d’exception est essentiel pour la qualité du cadre de vie du territoire".
Les engagements du Département n'auraient-ils qu'une année de durée de vie !?
Comme le souligne la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019 : « Certains arbres, jugés remarquables par les hommes, pour leur âge, leur aspect ou leur histoire, méritent une attention supplémentaire. En devenant patrimoine bio-culturel commun, ils accèdent à un statut supérieur engageant l’homme à les protéger comme 'monuments naturels'. » C’est à la fois ce patrimoine, la beauté de nos berges et des êtres y vivant qu’il faut préserver, ainsi que l’atout qu’ils représentent dans la lutte contre la crise climatique et pour garder une île fraîche face au réchauffement.
Rien ne vaut de vieux arbres pour abriter la biodiversité des espèces faunistiques et offrir de l'ombre, rafraîchir l'atmosphère, voire filtrer la pollution. La replantation de jeunes arbres est une compensation symbolique.
L'arbre est une pièce essentielle de notre patrimoine. S'il nous faut construire, aménager, faisons-le en l'intégrant, non en le détruisant.
Depuis un an ont eu lieu de nombreux abattages qui tendent à concentrer la nature dans les espaces protégés du nord de l'Île et à l'éliminer du reste de la commune. La vie végétale est très peu présente dans les nouvelles constructions comme... l'éco-quartier. L'Île Saint-Denis perd, avec ses arbres, son caractère d'oasis, de village végétal :
- 10 arbres abattus quai du Moulin prolongé en avril 2020,
- 3 platanes abattus rue Louis Bouxin, en décembre,
- 5 arbres menacés quai de Seine en face de la mairie,
- 4 n’ont jamais été replantés au niveau de la cité du Bocage, 3 sur le parking de la Poste.
Nous nous inquiétons également du devenir des autres platanes le long du quai du Chatelier avec la construction d'une piste cyclable jusqu'au pont de Saint-Ouen.
De plus, ce nouveau projet de coupe contrevient clairement à l’article L350-3 du Code de l'environnement qui institue la protection, la conservation, le maintien et le renouvellement des « allées d'arbres et alignements d'arbres qui bordent les voies de communication » car constituant « un patrimoine culturel et une source d'aménités, en plus de leur rôle pour la préservation de la biodiversité ». De ce fait, « le fait d'abattre, de porter atteinte à l'arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l'aspect d'un ou de plusieurs arbres d'une allée ou d'un alignement d'arbres est interdit » sauf s’ils sont malades ou représentent un danger, ce qui n’est pas le cas. Si des dérogations peuvent être accordées par l'autorité administrative compétente pour les besoins de projets de construction, à notre connaissance cette dérogation n’existe pas, pas plus que les « mesures compensatoires locales, comprenant un volet en nature (plantations) et un volet financier destiné à assurer l'entretien ultérieur » prévues par la loi.
C’est la raison pour laquelle nous demandons un moratoire sur toutes les coupes :
1) tant qu'il n'y a pas eu de réunion publique pour expliquer en quoi ces coupes sont nécessaires,
2) tant que des études proposant des solutions alternatives ou des coupes moins nombreuses n’auront pas été présentées, un urbanisme prenant en compte les arbres n'est pas impossible,
3) tant que n’auront pas été replantés les arbres quai de Seine et rue Louis Bouxin,
4) tant que n’aura pas été programmée la replantation d’au moins 3 arbres pour 1 coupé (en plus des plantations déjà prévues), conformément à l'engagement n° 7 du plan Canopée départemental, dans un rayon de moins de 150 mètres de l'ancienne coupe, dans le cadre d’un plan de plantation en lien avec les enjeux climatiques : aujourd'hui 23 sont seulement prévus.
5) tant que VNF, le département, Plaine commune et la commune de l'Île Saint-Denis ne se sont pas engagés à :
* abandonner les coupes drastiques et très espacées au profit d'un entretien régulier, en douceur et à la bonne saison,
* à informer les habitant.e.s avant les travaux, dans le journal municipal, sur les réseaux sociaux et par affichage sur les arbres concernés, au moins trois mois avant, pour permettre une contestation de leur part dans le cadre d'un processus de dialogue participatif,
* signer la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019.
Les enjeux sont d'importance, le développement du Grand Paris ne doit pas se faire au détriment du cadre de vie et de l'écologie urbaine de nos quartiers prioritaires où la population est éloignée du végétal.
Rien ne vaut un arbre cinquantenaire pour la biodiversité, limitons les dégats ! Soyez cohérents avec vos discours, pour nos futurs et notre présent.
Monsieur Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,
Monsieur Mohamed Gnabaly, maire de l’Île-Saint-Denis,
Monsieur Mathieu Hanotin, président de Plaine commune,
Monsieur Laurent Hénart, président de VNF,
Madame Barbara Pompili, ministre de l’Ecologie
Nous avons appris il y a quelques semaines que 15 arbres sont menacés d’être coupés, 10 quai du Chatelier à l’Île Saint-Denis et 5 sur le quai de Saint-Ouen, de l’autre côté de la Seine à Saint-Denis, en raison de la construction de la future passerelle sur la Seine devant relier les deux parties du village des athlètes.
Cette aberration est d'autant plus difficile à comprendre qu’il a été planifié de couper 10 arbres sur plus de 60 mètres pour une passerelle d’une largeur de 16 mètres utiles.
Ces platanes sont là depuis aussi loin que s'en souviennent les plus anciens habitant.e.s de l’Île - autant dire qu’il est fort vraisemblable qu'ils soient centenaires. A minima, ils participent de l'histoire de la commune. Le département de Seine-Saint-Denis leur avait d'ailleurs bien reconnu leur place : lui qui veut les couper en 2021 les avait classés comme arbres remarquables dans son plan Canopée en 2020 .
De plus, l'engagement n° 10 de ce même plan Canopée introduit précisément "une protection ciblée des plus beaux alignements et arbres isolés", s'engageant à "renforcer leur protection". Donnant l'exemple d' "un alignement majestueux de platanes le long d’une route départementale", il souligne combien "cette diversité et la richesse du patrimoine arboré de la Seine-Saint-Denis suscitent l’admiration et la curiosité", que "protéger ce patrimoine bio-culturel d’exception est essentiel pour la qualité du cadre de vie du territoire".
Les engagements du Département n'auraient-ils qu'une année de durée de vie !?
Comme le souligne la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019 : « Certains arbres, jugés remarquables par les hommes, pour leur âge, leur aspect ou leur histoire, méritent une attention supplémentaire. En devenant patrimoine bio-culturel commun, ils accèdent à un statut supérieur engageant l’homme à les protéger comme 'monuments naturels'. » C’est à la fois ce patrimoine, la beauté de nos berges et des êtres y vivant qu’il faut préserver, ainsi que l’atout qu’ils représentent dans la lutte contre la crise climatique et pour garder une île fraîche face au réchauffement.
Rien ne vaut de vieux arbres pour abriter la biodiversité des espèces faunistiques et offrir de l'ombre, rafraîchir l'atmosphère, voire filtrer la pollution. La replantation de jeunes arbres est une compensation symbolique.
L'arbre est une pièce essentielle de notre patrimoine. S'il nous faut construire, aménager, faisons-le en l'intégrant, non en le détruisant.
Depuis un an ont eu lieu de nombreux abattages qui tendent à concentrer la nature dans les espaces protégés du nord de l'Île et à l'éliminer du reste de la commune. La vie végétale est très peu présente dans les nouvelles constructions comme... l'éco-quartier. L'Île Saint-Denis perd, avec ses arbres, son caractère d'oasis, de village végétal :
- 10 arbres abattus quai du Moulin prolongé en avril 2020,
- 3 platanes abattus rue Louis Bouxin, en décembre,
- 5 arbres menacés quai de Seine en face de la mairie,
- 4 n’ont jamais été replantés au niveau de la cité du Bocage, 3 sur le parking de la Poste.
Nous nous inquiétons également du devenir des autres platanes le long du quai du Chatelier avec la construction d'une piste cyclable jusqu'au pont de Saint-Ouen.
De plus, ce nouveau projet de coupe contrevient clairement à l’article L350-3 du Code de l'environnement qui institue la protection, la conservation, le maintien et le renouvellement des « allées d'arbres et alignements d'arbres qui bordent les voies de communication » car constituant « un patrimoine culturel et une source d'aménités, en plus de leur rôle pour la préservation de la biodiversité ». De ce fait, « le fait d'abattre, de porter atteinte à l'arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l'aspect d'un ou de plusieurs arbres d'une allée ou d'un alignement d'arbres est interdit » sauf s’ils sont malades ou représentent un danger, ce qui n’est pas le cas. Si des dérogations peuvent être accordées par l'autorité administrative compétente pour les besoins de projets de construction, à notre connaissance cette dérogation n’existe pas, pas plus que les « mesures compensatoires locales, comprenant un volet en nature (plantations) et un volet financier destiné à assurer l'entretien ultérieur » prévues par la loi.
C’est la raison pour laquelle nous demandons un moratoire sur toutes les coupes :
1) tant qu'il n'y a pas eu de réunion publique pour expliquer en quoi ces coupes sont nécessaires,
2) tant que des études proposant des solutions alternatives ou des coupes moins nombreuses n’auront pas été présentées, un urbanisme prenant en compte les arbres n'est pas impossible,
3) tant que n’auront pas été replantés les arbres quai de Seine et rue Louis Bouxin,
4) tant que n’aura pas été programmée la replantation d’au moins 3 arbres pour 1 coupé (en plus des plantations déjà prévues), conformément à l'engagement n° 7 du plan Canopée départemental, dans un rayon de moins de 150 mètres de l'ancienne coupe, dans le cadre d’un plan de plantation en lien avec les enjeux climatiques : aujourd'hui 23 sont seulement prévus.
5) tant que VNF, le département, Plaine commune et la commune de l'Île Saint-Denis ne se sont pas engagés à :
* abandonner les coupes drastiques et très espacées au profit d'un entretien régulier, en douceur et à la bonne saison,
* à informer les habitant.e.s avant les travaux, dans le journal municipal, sur les réseaux sociaux et par affichage sur les arbres concernés, au moins trois mois avant, pour permettre une contestation de leur part dans le cadre d'un processus de dialogue participatif,
* signer la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019.
Les enjeux sont d'importance, le développement du Grand Paris ne doit pas se faire au détriment du cadre de vie et de l'écologie urbaine de nos quartiers prioritaires où la population est éloignée du végétal.
Rien ne vaut un arbre cinquantenaire pour la biodiversité, limitons les dégats ! Soyez cohérents avec vos discours, pour nos futurs et notre présent.
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
https://saccage2024.wordpress.com/2021/03/07/petition-sauvons-les-berges-de-lile-saint-denis/
Monsieur Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,
Monsieur Mohamed Gnabaly, maire de l’Île-Saint-Denis,
Monsieur Mathieu Hanotin, président de Plaine commune,
Monsieur Laurent Hénart, président de VNF,
Madame Barbara Pompili, ministre de l’Ecologie
Nous avons appris il y a quelques semaines que 15 arbres sont menacés d’être coupés, 10 quai du Chatelier à l’Île Saint-Denis et 5 sur le quai de Saint-Ouen, de l’autre côté de la Seine à Saint-Denis, en raison de la construction de la future passerelle sur la Seine devant relier les deux parties du village des athlètes.
Cette aberration est d’autant plus difficile à comprendre qu’il a été planifié de couper 10 arbres sur plus de 60 mètres pour une passerelle d’une largeur de 16 mètres utiles.
Ces platanes sont là depuis aussi loin que s’en souviennent les plus anciens habitant.e.s de l’Île – autant dire qu’il est fort vraisemblable qu’ils soient centenaires. A minima, ils participent de l’histoire de la commune. Le département de Seine-Saint-Denis leur avait d’ailleurs bien reconnu leur place : lui qui veut les couper en 2021 les avait classés comme arbres remarquables dans son plan Canopée en 2020 .
De plus, l’engagement n° 10 de ce même plan Canopée introduit précisément « une protection ciblée des plus beaux alignements et arbres isolés », s’engageant à « renforcer leur protection ». Donnant l’exemple d’ « un alignement majestueux de platanes le long d’une route départementale », il souligne combien « cette diversité et la richesse du patrimoine arboré de la Seine-Saint-Denis suscitent l’admiration et la curiosité », que « protéger ce patrimoine bio-culturel d’exception est essentiel pour la qualité du cadre de vie du territoire ».
Les engagements du Département n’auraient-ils qu’une année de durée de vie !?
Comme le souligne la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019 : « Certains arbres, jugés remarquables par les hommes, pour leur âge, leur aspect ou leur histoire, méritent une attention supplémentaire. En devenant patrimoine bio-culturel commun, ils accèdent à un statut supérieur engageant l’homme à les protéger comme ‘monuments naturels’. » C’est à la fois ce patrimoine, la beauté de nos berges et des êtres y vivant qu’il faut préserver, ainsi que l’atout qu’ils représentent dans la lutte contre la crise climatique et pour garder une île fraîche face au réchauffement.
Rien ne vaut de vieux arbres pour abriter la biodiversité des espèces faunistiques et offrir de l’ombre, rafraîchir l’atmosphère, voire filtrer la pollution. La replantation de jeunes arbres est une compensation symbolique.
L’arbre est une pièce essentielle de notre patrimoine. S’il nous faut construire, aménager, faisons-le en l’intégrant, non en le détruisant.
Depuis un an ont eu lieu de nombreux abattages qui tendent à concentrer la nature dans les espaces protégés du nord de l’Île et à l’éliminer du reste de la commune. La vie végétale est très peu présente dans les nouvelles constructions comme… l’éco-quartier. L’Île Saint-Denis perd, avec ses arbres, son caractère d’oasis, de village végétal :
– 10 arbres abattus quai du Moulin prolongé en avril 2020,
– 3 platanes abattus rue Louis Bouxin, en décembre,
– 5 arbres menacés quai de Seine en face de la mairie,
– 4 n’ont jamais été replantés au niveau de la cité du Bocage, 3 sur le parking de la Poste.
Nous nous inquiétons également du devenir des autres platanes le long du quai du Chatelier avec la construction d’une piste cyclable jusqu’au pont de Saint-Ouen.
De plus, ce nouveau projet de coupe contrevient clairement à l’article L350-3 du Code de l’environnement qui institue la protection, la conservation, le maintien et le renouvellement des « allées d’arbres et alignements d’arbres qui bordent les voies de communication » car constituant « un patrimoine culturel et une source d’aménités, en plus de leur rôle pour la préservation de la biodiversité ». De ce fait, « le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit » sauf s’ils sont malades ou représentent un danger, ce qui n’est pas le cas. Si des dérogations peuvent être accordées par l’autorité administrative compétente pour les besoins de projets de construction, à notre connaissance cette dérogation n’existe pas, pas plus que les « mesures compensatoires locales, comprenant un volet en nature (plantations) et un volet financier destiné à assurer l’entretien ultérieur » prévues par la loi.
C’est la raison pour laquelle nous demandons un moratoire sur toutes les coupes :
1) tant qu’il n’y a pas eu de réunion publique pour expliquer en quoi ces coupes sont nécessaires,
2) tant que des études proposant des solutions alternatives ou des coupes moins nombreuses n’auront pas été présentées, un urbanisme prenant en compte les arbres n’est pas impossible,
3) tant que n’auront pas été replantés les arbres quai de Seine et rue Louis Bouxin,
4) tant que n’aura pas été programmée la replantation d’au moins 3 arbres pour 1 coupé (en plus des plantations déjà prévues), conformément à l’engagement n° 7 du plan Canopée départemental, dans un rayon de moins de 150 mètres de l’ancienne coupe, dans le cadre d’un plan de plantation en lien avec les enjeux climatiques : aujourd’hui 23 sont seulement prévus.
5) tant que VNF, le département, Plaine commune et la commune de l’Île Saint-Denis ne se sont pas engagés à :
* abandonner les coupes drastiques et très espacées au profit d’un entretien régulier, en douceur et à la bonne saison,
* à informer les habitant.e.s avant les travaux, dans le journal municipal, sur les réseaux sociaux et par affichage sur les arbres concernés, au moins trois mois avant, pour permettre une contestation de leur part dans le cadre d’un processus de dialogue participatif,
* signer la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019.
Les enjeux sont d’importance, le développement du Grand Paris ne doit pas se faire au détriment du cadre de vie et de l’écologie urbaine de nos quartiers prioritaires où la population est éloignée du végétal.
Rien ne vaut un arbre cinquantenaire pour la biodiversité, limitons les dégats ! Soyez cohérents avec vos discours, pour nos futurs et notre présent.
Monsieur Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,
Monsieur Mohamed Gnabaly, maire de l’Île-Saint-Denis,
Monsieur Mathieu Hanotin, président de Plaine commune,
Monsieur Laurent Hénart, président de VNF,
Madame Barbara Pompili, ministre de l’Ecologie
Nous avons appris il y a quelques semaines que 15 arbres sont menacés d’être coupés, 10 quai du Chatelier à l’Île Saint-Denis et 5 sur le quai de Saint-Ouen, de l’autre côté de la Seine à Saint-Denis, en raison de la construction de la future passerelle sur la Seine devant relier les deux parties du village des athlètes.
Cette aberration est d’autant plus difficile à comprendre qu’il a été planifié de couper 10 arbres sur plus de 60 mètres pour une passerelle d’une largeur de 16 mètres utiles.
Ces platanes sont là depuis aussi loin que s’en souviennent les plus anciens habitant.e.s de l’Île – autant dire qu’il est fort vraisemblable qu’ils soient centenaires. A minima, ils participent de l’histoire de la commune. Le département de Seine-Saint-Denis leur avait d’ailleurs bien reconnu leur place : lui qui veut les couper en 2021 les avait classés comme arbres remarquables dans son plan Canopée en 2020 .
De plus, l’engagement n° 10 de ce même plan Canopée introduit précisément « une protection ciblée des plus beaux alignements et arbres isolés », s’engageant à « renforcer leur protection ». Donnant l’exemple d’ « un alignement majestueux de platanes le long d’une route départementale », il souligne combien « cette diversité et la richesse du patrimoine arboré de la Seine-Saint-Denis suscitent l’admiration et la curiosité », que « protéger ce patrimoine bio-culturel d’exception est essentiel pour la qualité du cadre de vie du territoire ».
Les engagements du Département n’auraient-ils qu’une année de durée de vie !?
Comme le souligne la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019 : « Certains arbres, jugés remarquables par les hommes, pour leur âge, leur aspect ou leur histoire, méritent une attention supplémentaire. En devenant patrimoine bio-culturel commun, ils accèdent à un statut supérieur engageant l’homme à les protéger comme ‘monuments naturels’. » C’est à la fois ce patrimoine, la beauté de nos berges et des êtres y vivant qu’il faut préserver, ainsi que l’atout qu’ils représentent dans la lutte contre la crise climatique et pour garder une île fraîche face au réchauffement.
Rien ne vaut de vieux arbres pour abriter la biodiversité des espèces faunistiques et offrir de l’ombre, rafraîchir l’atmosphère, voire filtrer la pollution. La replantation de jeunes arbres est une compensation symbolique.
L’arbre est une pièce essentielle de notre patrimoine. S’il nous faut construire, aménager, faisons-le en l’intégrant, non en le détruisant.
Depuis un an ont eu lieu de nombreux abattages qui tendent à concentrer la nature dans les espaces protégés du nord de l’Île et à l’éliminer du reste de la commune. La vie végétale est très peu présente dans les nouvelles constructions comme… l’éco-quartier. L’Île Saint-Denis perd, avec ses arbres, son caractère d’oasis, de village végétal :
– 10 arbres abattus quai du Moulin prolongé en avril 2020,
– 3 platanes abattus rue Louis Bouxin, en décembre,
– 5 arbres menacés quai de Seine en face de la mairie,
– 4 n’ont jamais été replantés au niveau de la cité du Bocage, 3 sur le parking de la Poste.
Nous nous inquiétons également du devenir des autres platanes le long du quai du Chatelier avec la construction d’une piste cyclable jusqu’au pont de Saint-Ouen.
De plus, ce nouveau projet de coupe contrevient clairement à l’article L350-3 du Code de l’environnement qui institue la protection, la conservation, le maintien et le renouvellement des « allées d’arbres et alignements d’arbres qui bordent les voies de communication » car constituant « un patrimoine culturel et une source d’aménités, en plus de leur rôle pour la préservation de la biodiversité ». De ce fait, « le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit » sauf s’ils sont malades ou représentent un danger, ce qui n’est pas le cas. Si des dérogations peuvent être accordées par l’autorité administrative compétente pour les besoins de projets de construction, à notre connaissance cette dérogation n’existe pas, pas plus que les « mesures compensatoires locales, comprenant un volet en nature (plantations) et un volet financier destiné à assurer l’entretien ultérieur » prévues par la loi.
C’est la raison pour laquelle nous demandons un moratoire sur toutes les coupes :
1) tant qu’il n’y a pas eu de réunion publique pour expliquer en quoi ces coupes sont nécessaires,
2) tant que des études proposant des solutions alternatives ou des coupes moins nombreuses n’auront pas été présentées, un urbanisme prenant en compte les arbres n’est pas impossible,
3) tant que n’auront pas été replantés les arbres quai de Seine et rue Louis Bouxin,
4) tant que n’aura pas été programmée la replantation d’au moins 3 arbres pour 1 coupé (en plus des plantations déjà prévues), conformément à l’engagement n° 7 du plan Canopée départemental, dans un rayon de moins de 150 mètres de l’ancienne coupe, dans le cadre d’un plan de plantation en lien avec les enjeux climatiques : aujourd’hui 23 sont seulement prévus.
5) tant que VNF, le département, Plaine commune et la commune de l’Île Saint-Denis ne se sont pas engagés à :
* abandonner les coupes drastiques et très espacées au profit d’un entretien régulier, en douceur et à la bonne saison,
* à informer les habitant.e.s avant les travaux, dans le journal municipal, sur les réseaux sociaux et par affichage sur les arbres concernés, au moins trois mois avant, pour permettre une contestation de leur part dans le cadre d’un processus de dialogue participatif,
* signer la déclaration des droits de l’Arbre d’avril 2019.
Les enjeux sont d’importance, le développement du Grand Paris ne doit pas se faire au détriment du cadre de vie et de l’écologie urbaine de nos quartiers prioritaires où la population est éloignée du végétal.
Rien ne vaut un arbre cinquantenaire pour la biodiversité, limitons les dégats ! Soyez cohérents avec vos discours, pour nos futurs et notre présent.
Re: végétation : les arbres passent après le béton
Comme quoi... il suffit de gueuler un peu publiquement !
Les habitants qui se sont mobilisés pour les arbres auront au moins permi de replanter les arbres du parking de la poste !
finalement, on traite les citoyens de fous et méchants mais... on les écoute.
ca serait mieux que les discussons se fassent "en bonne intelligence".. mais bon.. déjà.. ça fonctionne comme ça, avec un peu de "violence de communication".
Les habitants qui se sont mobilisés pour les arbres auront au moins permi de replanter les arbres du parking de la poste !
finalement, on traite les citoyens de fous et méchants mais... on les écoute.
ca serait mieux que les discussons se fassent "en bonne intelligence".. mais bon.. déjà.. ça fonctionne comme ça, avec un peu de "violence de communication".
Re: végétation : les arbres passent après le béton
Un grand merci aux 3 élues (et soutiens) de l'île vivante Mme Delbosc, Mme Mechtouh et Mme Diop pour leur mobilisation dans la lutte contre le solarium des JO construit sur les jardins ouvriers d'Aubervilliers... manif du 17 avril.
On est juste déçu que ces mêmes élues ne se mobilisent pas sur leur propre île pour sauver les arbres, les espaces naturels de qualité datant de plusieurs années et riches de biodiversité.
Qui est la pour lutter avec les hérissons et les hérons contre le béton ?
On est juste déçu que ces mêmes élues ne se mobilisent pas sur leur propre île pour sauver les arbres, les espaces naturels de qualité datant de plusieurs années et riches de biodiversité.
Qui est la pour lutter avec les hérissons et les hérons contre le béton ?
Mouss- Messages : 361
Date d'inscription : 02/01/2021
les arbres en ville
Deux arbres de même essence, à quelques dizaines de pas l’un de l’autre. L’un des deux est réputé malade, et pour cela promis à l’abattage, comme plusieurs autres à proximité immédiate. C’était affiché sur les troncs il y a quelque temps. (Photo inexploitable). Quel mal mystérieux peu bien ronger ces arbres pour les soumettre à un tel sors ? On ne voit pas vraiment de différence, n’est ce pas ?
Les mêmes arbres :
Le problème ne viendrait il pas de là ? Le premier, et ses congénères, sont devenus si imposants que leurs racines endommagent la chaussée et menacent le mur anti-crue,
le "trottoir" est impraticable. Certains sont déséquilibrés et semblent vouloir se jeter dans la Seine :
A quelle date remonte leur dernier élagage ? Quel entretien régulier depuis des dizaines d’années ? Certes, l’on nous rétorquera que cela n’est pas de la compétence de la municipalité, ou que cela ne l’est plus, qu’avant cela n’a pas été fait non plus, etc. Certes. Mais il y a quand même eu une opération chirurgicale à l’angle des rues L Bouxin et J Jaurès cet hiver. Des arbres élagués. Comme quoi, c’est possible. Pas besoin d’une planification pluriannuelle pour intervenir. D’autres interventions sur l’Île ?
Dans le magazine de Plaine commune, « encommun », n° 131 mai/juin 2021, pages 10 et 11, on trouve une infographie qui présente « la politique de l’arbre de Plaine Commune ».
Et notamment ceci :
Si c’est une promesse, tant pis pour qui y croit. Si c’est un programme en cours, il va falloir l’appliquer, parce que là, cela est nécessaire :
Ou bien va-t-on laisser l’alignement dégénérer et tout abattre dans quelques dizaines d’années ?
Pour exemple, un des arbres régulièrement élagués et étêtés. Parce que situé sous la Ligne Haute Tension. La croissance est maîtrisée. Mais la LHT va disparaître. So ?
Les mêmes arbres :
Le problème ne viendrait il pas de là ? Le premier, et ses congénères, sont devenus si imposants que leurs racines endommagent la chaussée et menacent le mur anti-crue,
le "trottoir" est impraticable. Certains sont déséquilibrés et semblent vouloir se jeter dans la Seine :
A quelle date remonte leur dernier élagage ? Quel entretien régulier depuis des dizaines d’années ? Certes, l’on nous rétorquera que cela n’est pas de la compétence de la municipalité, ou que cela ne l’est plus, qu’avant cela n’a pas été fait non plus, etc. Certes. Mais il y a quand même eu une opération chirurgicale à l’angle des rues L Bouxin et J Jaurès cet hiver. Des arbres élagués. Comme quoi, c’est possible. Pas besoin d’une planification pluriannuelle pour intervenir. D’autres interventions sur l’Île ?
Dans le magazine de Plaine commune, « encommun », n° 131 mai/juin 2021, pages 10 et 11, on trouve une infographie qui présente « la politique de l’arbre de Plaine Commune ».
Et notamment ceci :
Si c’est une promesse, tant pis pour qui y croit. Si c’est un programme en cours, il va falloir l’appliquer, parce que là, cela est nécessaire :
Ou bien va-t-on laisser l’alignement dégénérer et tout abattre dans quelques dizaines d’années ?
Pour exemple, un des arbres régulièrement élagués et étêtés. Parce que situé sous la Ligne Haute Tension. La croissance est maîtrisée. Mais la LHT va disparaître. So ?
arkitektur and the blind- Messages : 83
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Mouss- Messages : 361
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Re: végétation : les arbres passent après le béton
et bah voila !!!
la loi va avec Bouygues, Vinci, Eiffage et compagnie.
Débattue actuellement au Sénat, la loi 4D sur la décentralisation contient une disposition qui enrage les écologistes : la simplification de l’abattage des arbres d’alignement, qui bordent nos routes et nos boulevards. La raison ? Ils gênent la construction d’infrastructures.
https://reporterre.net/En-catimini-le-gouvernement-facilite-l-abattage-des-arbres-d-alignement?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo
la loi va avec Bouygues, Vinci, Eiffage et compagnie.
Débattue actuellement au Sénat, la loi 4D sur la décentralisation contient une disposition qui enrage les écologistes : la simplification de l’abattage des arbres d’alignement, qui bordent nos routes et nos boulevards. La raison ? Ils gênent la construction d’infrastructures.
https://reporterre.net/En-catimini-le-gouvernement-facilite-l-abattage-des-arbres-d-alignement?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo
K1000- Messages : 362
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Re: végétation : les arbres passent après le béton
et c'est l’exact inverse que l'on constate partout, copros ou espace public. On coupe on taille on rase. Net et propre. Sans parler de ceux qui en plus balancent directement leurs "déchets verts" à la poubelle, sans se poser de question. Dans le conteneur et point barre. Les mêmes qui vont râler que les charges ordures ménagères sont trop lourdes ...
arkitektur and the blind- Messages : 83
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Clara- Messages : 238
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Re: végétation : les arbres passent après le béton
Et pas Quai de Seine ? Rue Louis Bouxin ? Marcel Cachin ? On les laisse grossir encore pour mieux les tronçonner plus tard, ou on s'occupe surtout des zones pavillonnaires ?
erwann- Messages : 98
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Mouss- Messages : 361
Date d'inscription : 02/01/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
les arbres remarquables mentionnés dans le PLUi...
Ce sont tous les petits points sur la carte !!
https://www.registredemat.fr/js/pdfjs/web/viewer.html?file=https://www.registredemat.fr/plainecommune-plui-modification1/gdv-25398
Je serais curieuse de savoir comment ça les protège, même les arbres en propriétés privées sont référencés, mais pas tous...
Ce sont tous les petits points sur la carte !!
https://www.registredemat.fr/js/pdfjs/web/viewer.html?file=https://www.registredemat.fr/plainecommune-plui-modification1/gdv-25398
Je serais curieuse de savoir comment ça les protège, même les arbres en propriétés privées sont référencés, mais pas tous...
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
K1000- Messages : 362
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Re: végétation : les arbres passent après le béton
CM 22/06/2022
-convention groupement de commande sur prestations gestion des arbres en voirie (élagage, plantation etc..) voirie et lieux publics.
https://youtu.be/-oVVm8_c9l0?t=6897
Monges : concernant les gens qui veulent abattre les arbres pour voir la seine, je leur dis qu'ils voient la seine 6 mois de l'année quand y'a pas de feuilles et ensuite, ils voient des feuilles. donc 2 paysages dans l'année, c'est plutot pas mal.
-convention groupement de commande sur prestations gestion des arbres en voirie (élagage, plantation etc..) voirie et lieux publics.
https://youtu.be/-oVVm8_c9l0?t=6897
Monges : concernant les gens qui veulent abattre les arbres pour voir la seine, je leur dis qu'ils voient la seine 6 mois de l'année quand y'a pas de feuilles et ensuite, ils voient des feuilles. donc 2 paysages dans l'année, c'est plutot pas mal.
Mouss- Messages : 361
Date d'inscription : 02/01/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
https://reporterre.net/En-ville-c-est-bien-de-planter-des-arbres-mais-pas-n-importe-comment
Une étude publiée en 2014, Empreinte carbone de la végétation urbaine, mettait en lumière le fort potentiel de la végétation — des arbres, notamment — pour la séquestration du carbone. On y lit cependant que, si leur nombre est un facteur important, le choix des espèces, la maturité des arbres et leur santé ainsi que leurs interactions avec le sol le sont également.
(...)
Si on veut lutter contre la chaleur il faut des bâtiments blancs, sauf façade nord, et trouver un autre revêtement pour les chaussés ». Et « sur la question du CO2, il faut éradiquer la voiture de la ville, et limiter la circulation automobile aux taxis et transports en commun avec des parkings aux entrées et sorties pour ceux qui viennent des périphéries »
(...)
planter des arbres et assurer leur survie n’est pas si simple. Les monocultures sont des écosystèmes fragiles, vulnérables aux maladies et aux parasites. Les 42.000 platanes (sur 180.000 arbres) du canal du Midi ont été attaqués par un champignon, le chancre coloré, venu des États-Unis en 2006. 30.000 d’entre eux ont déjà été abattus et les autres sont également condamnés.
Dans le cas d’une polyculture, c’est l’utilisation d’espèces d’arbres non indigènes qui peut se révéler néfaste pour les autres, les arbres venus d’ailleurs devenant envahissants ou peu accueillants pour la faune locale. C’est le cas du platane, pourtant présent en France depuis maintenant 300 ans, et qui n’est associé qu’à deux espèces d’insectes contre 400 pour le chêne ou le saule.
L’utilisation des arbres d’alignement atteint rapidement ses limites en matière de services écologiques
Un plan de végétalisation mal mené peut se révéler contre-productif. Sous l’effet du rayonnement solaire, certains arbres comme le platane (qui représente près de 40 % des arbres d’alignements à Paris) peuvent émettre des composés chimiques volatils qui viennent aggraver la pollution à l’ozone d’origine anthropique lors des pics de chaleur. Une étude publiée en 2017 dans ACS publication a démontré que 60 % du smog lors de la canicule de 2006 à Berlin pouvait être attribué aux rejets de composés végétaux. Certaines espèces comme le frêne ou le bouleau peuvent être allergisantes. D’autres, comme les eucalyptus, particulièrement adaptés aux climats arides, ont une forte capacité de rétention d’eau et sont capables d’aller la puiser très profondément. Ils peuvent donc accentuer le risque de sécheresse et provoquer un rabattement des nappes phréatiques, mettant en péril la flore locale en la privant d’eau. Enfin, dans des rues étroites, un feuillage trop dense peut empêcher la dispersion des polluants.
(...) les 170.000 arbres promis par Anne Hidalgo, est inspiré par la méthode Miyawaki, conçue par le botaniste japonais du même nom. Elle permettrait de favoriser une croissance extrêmement rapide des arbres sans utilisation d’engrais chimique et de générer des écosystèmes autonomes en seulement quelques dizaines d’années sur des terrains urbanisés ou dégradés par l’Homme.
Nicolas de Brabandère, biologiste, naturaliste et fondateur d’Urban Forest en 2016, se montre enthousiaste envers cette méthode qui présente comme avantage de « reconnecter les citoyens à la nature en créant des forêts à forte diversité avec une sélection d’espèces fondée sur ce que serait une forêt locale naturelle ». Il la considère également comme la meilleure méthode de végétalisation urbaine « pour le filtrage de l’air, la biodiversité et le stockage du carbone ». Cependant, il met en garde sur un projet qui nécessite « une véritable implication » de la part des participants et qui est fortement consommatrice en « énergie humaine ».
Elle implique en effet un certain « coût en main-d’œuvre », puisque l’utilisation d’engrais chimique et de moyens mécaniques y est proscrite. Des contraintes qui semblent souvent rédhibitoires puisque « ces projets survivent rarement au stade de la première réunion, les élus favorisant des plans de végétalisation plus classiques ».
Une étude publiée en 2014, Empreinte carbone de la végétation urbaine, mettait en lumière le fort potentiel de la végétation — des arbres, notamment — pour la séquestration du carbone. On y lit cependant que, si leur nombre est un facteur important, le choix des espèces, la maturité des arbres et leur santé ainsi que leurs interactions avec le sol le sont également.
(...)
Si on veut lutter contre la chaleur il faut des bâtiments blancs, sauf façade nord, et trouver un autre revêtement pour les chaussés ». Et « sur la question du CO2, il faut éradiquer la voiture de la ville, et limiter la circulation automobile aux taxis et transports en commun avec des parkings aux entrées et sorties pour ceux qui viennent des périphéries »
(...)
planter des arbres et assurer leur survie n’est pas si simple. Les monocultures sont des écosystèmes fragiles, vulnérables aux maladies et aux parasites. Les 42.000 platanes (sur 180.000 arbres) du canal du Midi ont été attaqués par un champignon, le chancre coloré, venu des États-Unis en 2006. 30.000 d’entre eux ont déjà été abattus et les autres sont également condamnés.
Dans le cas d’une polyculture, c’est l’utilisation d’espèces d’arbres non indigènes qui peut se révéler néfaste pour les autres, les arbres venus d’ailleurs devenant envahissants ou peu accueillants pour la faune locale. C’est le cas du platane, pourtant présent en France depuis maintenant 300 ans, et qui n’est associé qu’à deux espèces d’insectes contre 400 pour le chêne ou le saule.
L’utilisation des arbres d’alignement atteint rapidement ses limites en matière de services écologiques
Un plan de végétalisation mal mené peut se révéler contre-productif. Sous l’effet du rayonnement solaire, certains arbres comme le platane (qui représente près de 40 % des arbres d’alignements à Paris) peuvent émettre des composés chimiques volatils qui viennent aggraver la pollution à l’ozone d’origine anthropique lors des pics de chaleur. Une étude publiée en 2017 dans ACS publication a démontré que 60 % du smog lors de la canicule de 2006 à Berlin pouvait être attribué aux rejets de composés végétaux. Certaines espèces comme le frêne ou le bouleau peuvent être allergisantes. D’autres, comme les eucalyptus, particulièrement adaptés aux climats arides, ont une forte capacité de rétention d’eau et sont capables d’aller la puiser très profondément. Ils peuvent donc accentuer le risque de sécheresse et provoquer un rabattement des nappes phréatiques, mettant en péril la flore locale en la privant d’eau. Enfin, dans des rues étroites, un feuillage trop dense peut empêcher la dispersion des polluants.
(...) les 170.000 arbres promis par Anne Hidalgo, est inspiré par la méthode Miyawaki, conçue par le botaniste japonais du même nom. Elle permettrait de favoriser une croissance extrêmement rapide des arbres sans utilisation d’engrais chimique et de générer des écosystèmes autonomes en seulement quelques dizaines d’années sur des terrains urbanisés ou dégradés par l’Homme.
Nicolas de Brabandère, biologiste, naturaliste et fondateur d’Urban Forest en 2016, se montre enthousiaste envers cette méthode qui présente comme avantage de « reconnecter les citoyens à la nature en créant des forêts à forte diversité avec une sélection d’espèces fondée sur ce que serait une forêt locale naturelle ». Il la considère également comme la meilleure méthode de végétalisation urbaine « pour le filtrage de l’air, la biodiversité et le stockage du carbone ». Cependant, il met en garde sur un projet qui nécessite « une véritable implication » de la part des participants et qui est fortement consommatrice en « énergie humaine ».
Elle implique en effet un certain « coût en main-d’œuvre », puisque l’utilisation d’engrais chimique et de moyens mécaniques y est proscrite. Des contraintes qui semblent souvent rédhibitoires puisque « ces projets survivent rarement au stade de la première réunion, les élus favorisant des plans de végétalisation plus classiques ».
K1000- Messages : 362
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erwann- Messages : 98
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Mouss- Messages : 361
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Re: végétation : les arbres passent après le béton
je poste ça ici...
je pensais que certains adjoints avaient a coeur de développer le lien à la nature dans la ville.
voici ce que ça donne sur la place de la Mairie : des barrières pour ne surtout pas interagir !
que les enfants restent bien sur le béton, que personne ne puisse se promener entre les buissons !
(j'ose espérer qu'elles sont provisoires le temps qu'ils fassent pousser des choses)
c'est comme ce qu'ils font à l'écoquartier... des parterres entre des barrières !
je pensais que certains adjoints avaient a coeur de développer le lien à la nature dans la ville.
voici ce que ça donne sur la place de la Mairie : des barrières pour ne surtout pas interagir !
que les enfants restent bien sur le béton, que personne ne puisse se promener entre les buissons !
(j'ose espérer qu'elles sont provisoires le temps qu'ils fassent pousser des choses)
c'est comme ce qu'ils font à l'écoquartier... des parterres entre des barrières !
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
et sinon, la preuve de la non gestion totale de la nature en ville.
Dans mes exemples "ils" pourront dire "c'est pas nous, c'est VNF" sauf que ce n'est pas Halage aussi qui a le marché d'entretenir les berges de Seine ?
et qui est présidente d'Halage, ah oui, Mme Bourgain de L'île Vivante, le parti de la majorité municipale.
...
les herbes déclarées invasives au niveau nationales pullulent au bord du fleuve, principal vecteur de contamination nationale.
les herbes de la pampa, la renouée du Japon... sur le quai du chatelier, au droit de l'écoquartier et de cachin.
Dans mes exemples "ils" pourront dire "c'est pas nous, c'est VNF" sauf que ce n'est pas Halage aussi qui a le marché d'entretenir les berges de Seine ?
et qui est présidente d'Halage, ah oui, Mme Bourgain de L'île Vivante, le parti de la majorité municipale.
...
les herbes déclarées invasives au niveau nationales pullulent au bord du fleuve, principal vecteur de contamination nationale.
les herbes de la pampa, la renouée du Japon... sur le quai du chatelier, au droit de l'écoquartier et de cachin.
K1000- Messages : 362
Date d'inscription : 08/03/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
en avril 2023... la mairie se vantait de la biodiversité très riche à la pointe nord.. dans une double page dans le journal municipal... surement pour s'auto convaincre que la mairie est écologique et respectueuse de l'environnement
26 juillet 2023. Une habitante d'Epinay écrit aux défenseurs du projet d'entrepots Greendock pour dénoncer le ratiboisage de la pointe Nord de l'île Saint Denis. Messages internes au collectif "preservons les berges de Seine" dont nombre de sympathisants de la majorité, et des élus, font partie.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/saint-denis/un-elagage-effectue-par-erreur-sur-les-berges-de-seine-site-classe-natura-2000-2816828.html?fbclid=IwAR2a9ucUI0c4lgJaToiWZ4iU0WVgi4dllI5ssjVMwsAgVUPZNeroDMZP_-Y
Après l'indignation par un collectif de préservation des espaces naturels des berges de Seine suite à un élagage "radical et violent" sur la pointe aval de l'Île-Saint-Denis, l'établissement public Voies navigables de France (VNF) regrette une erreur d'un de leurs prestataires dont "le manquement sera sanctionné".
“Ils ne doivent pas continuer le massacre qu’ils ont commencé”, clame une membre du collectif Protection Berges de Seine. Elle documentait la faune et la flore de la pointe de l'île Saint-Denis lorsqu'elle constate sous ses yeux ébahis le ratiboisage de cette végétation qu'elle estime essentielle aux martin-pêcheurs d'Europe. "Ils ne doivent pas du tout faire cela à cette époque de l'année, car il y a encore le nourrissage des oiseaux juvéniles, argue-t-elle. Ils ont coupé beaucoup de branches qui servaient de spots pour la pêche des martin-pêcheurs."
"Ils ne doivent pas du tout faire cela à cette époque de l'année car il y a encore le nourrissage des oiseaux juvéniles"
Une membre du collectif Protection Berges de Seine
Le collectif accuse alors de but en blanc l'établissement public Voies navigables de France (VNF) d'être à l'origine de ce ratiboisage "extrême" sur la pointe aval de l'île Saint-Denis, face à la commune d'Épinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Indigné par la situation, le collectif d'associations et de citoyens affirme avoir aussitôt saisi la police de l'Environnement.
Contacté par France 3 Paris Île-de-France, Voies navigables de France (VNF), qui doit notamment assurer l'entretien des berges de Seine, déplore que l'un de ses prestataires ait "dépassé le mandat qui lui avait été donné". L'entreprise mandatée est intervenue au sein de la zone Natura 2000 à la suite d'une intervention d'urgence en raison des épisodes orageux fin juin dernier en Île-de-France alors qu'elle n'y était pas autorisée. "VNF avait pourtant alerté son prestataire sur la sensibilité du secteur en termes de biodiversité (zone Natura 2000) et demandé de façon explicite de ne pas intervenir sur ce périmètre, indiquent-ils. Un constat sera dressé ce mardi 25 juillet pour évaluer les dommages qui lui ont été signalés".
L'établissement public chargé du domaine public fluvial du bassin de la Seine assure qu'il "assumera ses responsabilités en tant que maître d'ouvrage" de cette intervention. Une procédure sera engagée par VNF contre le prestataire "pour que le manquement [...] soit sanctionné".
"Un constat sera dressé ce mardi 25 juillet pour évaluer les dommages qui lui ont été signalés"
Voies navigables de France (VNF)
Pour l'une des membres du collectif, Voies navigables de France (VNF) "ne respecte jamais la biodiversité". Avant d'ajouter : "ils considèrent que la Seine est uniquement pour la navigation, et rien d'autre". "Nous intervenons sur le domaine public fluvial pour effectuer des travaux d'entretien afin d'assurer la sécurité de tous, y compris de la navigation", rétorque de son côté l'établissement public qui affirme s'être assuré en amont pour que son prestataire respecte le cahier des charges, notamment "en garantissant la formation de ses intervenants aux enjeux écologiques et à la préservation des espaces protégées".
Un site Natura 2000 aux portes de Paris
Au sein d'une zone délimitée classée Natura 2000, une étude d'incidence environnementale – prévue par l'article R181-3 du Code de l'environnement – doit être menée. Pour ce type d'intervention, le collectif assure qu'elle "aurait dû être menée" afin de prévenir l'impact d'un projet situé dans une zone comme la pointe de l'île Saint-Denis. Pendant la période estivale, le nourrissage d'oiseaux juvéniles est "encore présent", depuis le printemps confie-t-elle, un brin passionnée. "J'ai pu voir des chevaliers guignettes, des hérons ou encore des pigeons ramiers posés sur ces branches. Elles leur sont très utiles pour boire dans la Seine", conclut-elle.
Ce site est une zone naturelle non anthropique – formé sans intervention de l'homme, ndlr, la "première en aval de Paris" où de nombreuses espèces d'oiseaux sont protégées par la directive 2009/147/CE dite "Oiseaux" de l'Union européenne.
"[Nous] avions mandaté une intervention d'urgence [...] sur une zone bien délimitée et en dehors de la zone Natura 2000"
Voies navigables de France (VNF)
Or, l'intervention mandatée par l'établissement public Voies navigables de France ne prévoyait pas d'impacter la zone Natura 2000. "[Nous] avions mandaté une intervention d'urgence pour enlever des arbres tombés ou menaçant de tomber sur une zone bien délimitée et en dehors de la zone Natura 2000". Si le collectif comprend le danger pour la navigation dans le cas d'un arbre tombé dans la Seine, une coupe n'avait pas lieu d'être pour ces "petites branches". "C'est tout un écosystème qui est précieux. Si ce sont de toutes petites branches plus ou moins mortes, elles ne sont absolument pas dangereuses pour la navigation", indique-t-elle, effarée.
Le collectif Protection Berges de Seine avait dénoncé au printemps le projet "Greendock" au cœur du port de Gennevilliers sur les bords de Seine, notamment en raison de sa proximité immédiate avec la zone Natura 2000.
Dénonciation relayée sur Facebook par EELV Ile St Denis.
Un communiqué de EELV ISD a suivi, le 27 juillet
26 juillet 2023. Une habitante d'Epinay écrit aux défenseurs du projet d'entrepots Greendock pour dénoncer le ratiboisage de la pointe Nord de l'île Saint Denis. Messages internes au collectif "preservons les berges de Seine" dont nombre de sympathisants de la majorité, et des élus, font partie.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/saint-denis/un-elagage-effectue-par-erreur-sur-les-berges-de-seine-site-classe-natura-2000-2816828.html?fbclid=IwAR2a9ucUI0c4lgJaToiWZ4iU0WVgi4dllI5ssjVMwsAgVUPZNeroDMZP_-Y
Après l'indignation par un collectif de préservation des espaces naturels des berges de Seine suite à un élagage "radical et violent" sur la pointe aval de l'Île-Saint-Denis, l'établissement public Voies navigables de France (VNF) regrette une erreur d'un de leurs prestataires dont "le manquement sera sanctionné".
“Ils ne doivent pas continuer le massacre qu’ils ont commencé”, clame une membre du collectif Protection Berges de Seine. Elle documentait la faune et la flore de la pointe de l'île Saint-Denis lorsqu'elle constate sous ses yeux ébahis le ratiboisage de cette végétation qu'elle estime essentielle aux martin-pêcheurs d'Europe. "Ils ne doivent pas du tout faire cela à cette époque de l'année, car il y a encore le nourrissage des oiseaux juvéniles, argue-t-elle. Ils ont coupé beaucoup de branches qui servaient de spots pour la pêche des martin-pêcheurs."
"Ils ne doivent pas du tout faire cela à cette époque de l'année car il y a encore le nourrissage des oiseaux juvéniles"
Une membre du collectif Protection Berges de Seine
Le collectif accuse alors de but en blanc l'établissement public Voies navigables de France (VNF) d'être à l'origine de ce ratiboisage "extrême" sur la pointe aval de l'île Saint-Denis, face à la commune d'Épinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Indigné par la situation, le collectif d'associations et de citoyens affirme avoir aussitôt saisi la police de l'Environnement.
Contacté par France 3 Paris Île-de-France, Voies navigables de France (VNF), qui doit notamment assurer l'entretien des berges de Seine, déplore que l'un de ses prestataires ait "dépassé le mandat qui lui avait été donné". L'entreprise mandatée est intervenue au sein de la zone Natura 2000 à la suite d'une intervention d'urgence en raison des épisodes orageux fin juin dernier en Île-de-France alors qu'elle n'y était pas autorisée. "VNF avait pourtant alerté son prestataire sur la sensibilité du secteur en termes de biodiversité (zone Natura 2000) et demandé de façon explicite de ne pas intervenir sur ce périmètre, indiquent-ils. Un constat sera dressé ce mardi 25 juillet pour évaluer les dommages qui lui ont été signalés".
L'établissement public chargé du domaine public fluvial du bassin de la Seine assure qu'il "assumera ses responsabilités en tant que maître d'ouvrage" de cette intervention. Une procédure sera engagée par VNF contre le prestataire "pour que le manquement [...] soit sanctionné".
"Un constat sera dressé ce mardi 25 juillet pour évaluer les dommages qui lui ont été signalés"
Voies navigables de France (VNF)
Pour l'une des membres du collectif, Voies navigables de France (VNF) "ne respecte jamais la biodiversité". Avant d'ajouter : "ils considèrent que la Seine est uniquement pour la navigation, et rien d'autre". "Nous intervenons sur le domaine public fluvial pour effectuer des travaux d'entretien afin d'assurer la sécurité de tous, y compris de la navigation", rétorque de son côté l'établissement public qui affirme s'être assuré en amont pour que son prestataire respecte le cahier des charges, notamment "en garantissant la formation de ses intervenants aux enjeux écologiques et à la préservation des espaces protégées".
Un site Natura 2000 aux portes de Paris
Au sein d'une zone délimitée classée Natura 2000, une étude d'incidence environnementale – prévue par l'article R181-3 du Code de l'environnement – doit être menée. Pour ce type d'intervention, le collectif assure qu'elle "aurait dû être menée" afin de prévenir l'impact d'un projet situé dans une zone comme la pointe de l'île Saint-Denis. Pendant la période estivale, le nourrissage d'oiseaux juvéniles est "encore présent", depuis le printemps confie-t-elle, un brin passionnée. "J'ai pu voir des chevaliers guignettes, des hérons ou encore des pigeons ramiers posés sur ces branches. Elles leur sont très utiles pour boire dans la Seine", conclut-elle.
Ce site est une zone naturelle non anthropique – formé sans intervention de l'homme, ndlr, la "première en aval de Paris" où de nombreuses espèces d'oiseaux sont protégées par la directive 2009/147/CE dite "Oiseaux" de l'Union européenne.
"[Nous] avions mandaté une intervention d'urgence [...] sur une zone bien délimitée et en dehors de la zone Natura 2000"
Voies navigables de France (VNF)
Or, l'intervention mandatée par l'établissement public Voies navigables de France ne prévoyait pas d'impacter la zone Natura 2000. "[Nous] avions mandaté une intervention d'urgence pour enlever des arbres tombés ou menaçant de tomber sur une zone bien délimitée et en dehors de la zone Natura 2000". Si le collectif comprend le danger pour la navigation dans le cas d'un arbre tombé dans la Seine, une coupe n'avait pas lieu d'être pour ces "petites branches". "C'est tout un écosystème qui est précieux. Si ce sont de toutes petites branches plus ou moins mortes, elles ne sont absolument pas dangereuses pour la navigation", indique-t-elle, effarée.
Le collectif Protection Berges de Seine avait dénoncé au printemps le projet "Greendock" au cœur du port de Gennevilliers sur les bords de Seine, notamment en raison de sa proximité immédiate avec la zone Natura 2000.
Dénonciation relayée sur Facebook par EELV Ile St Denis.
Un communiqué de EELV ISD a suivi, le 27 juillet
Dernière édition par Zboub le Jeu 27 Juil - 12:02, édité 3 fois
Zboub- Messages : 46
Date d'inscription : 05/09/2021
Re: végétation : les arbres passent après le béton
bon, comme plusieurs gens de ce forum, j'ai fait une recherche des anciens post sur le facebook des ilodyonisiens.
Car y'avait pas de traces ici des différents abattages des années passées, qui avaient été signalés sur facebook noramment.
abattage de 10 arbres de plus de 50 ans sur le quai du moulin, en avril 2020. et destruction d'un nid de colvert.
Malheureusement, le maire et plusieurs de ses accolytes ont supprimés leurs différents commentaires, du coup, le fil des commentaires ne ressemble plus à grand chose et il manque l'essentiel pour juger de lam lahonnêté de nos élus.
mensonges, accusations virulentes et malhonnêteté du maire en réponse à la question "mais pourquoi?" posée sur facebook par une habitante.
Jacques paris a rattrapé le tir à la fin. mais c'est le maire et ses pom pom girls qui ont outré bon nombre d'habitants par leurs réponses. D'ailleurs toutes supprimées par la suite... (campagne électroale oblige...#pas de couilles). Au final, pas très clair sur qui était responsable de ces abattages et si oui ou non la mairie est prévenu des interventions de VNF.
surtout que les berges sont sensées etre entretenues régulièrement par Halage, l'asso ESS du maire (enfin de l'ancien, Bourgain)
Sinon, toujours en 2020
2 platanes de 70 ans abattus car ayant fait peter la conduite d'eau potable vétuste a 2 reprises...
conduite d'eau installée après les arbres... logique.
On abat les arbres plutot que de déplacer la condute pourrie. logique
Car y'avait pas de traces ici des différents abattages des années passées, qui avaient été signalés sur facebook noramment.
abattage de 10 arbres de plus de 50 ans sur le quai du moulin, en avril 2020. et destruction d'un nid de colvert.
Malheureusement, le maire et plusieurs de ses accolytes ont supprimés leurs différents commentaires, du coup, le fil des commentaires ne ressemble plus à grand chose et il manque l'essentiel pour juger de lam lahonnêté de nos élus.
mensonges, accusations virulentes et malhonnêteté du maire en réponse à la question "mais pourquoi?" posée sur facebook par une habitante.
Jacques paris a rattrapé le tir à la fin. mais c'est le maire et ses pom pom girls qui ont outré bon nombre d'habitants par leurs réponses. D'ailleurs toutes supprimées par la suite... (campagne électroale oblige...#pas de couilles). Au final, pas très clair sur qui était responsable de ces abattages et si oui ou non la mairie est prévenu des interventions de VNF.
surtout que les berges sont sensées etre entretenues régulièrement par Halage, l'asso ESS du maire (enfin de l'ancien, Bourgain)
Sinon, toujours en 2020
2 platanes de 70 ans abattus car ayant fait peter la conduite d'eau potable vétuste a 2 reprises...
conduite d'eau installée après les arbres... logique.
On abat les arbres plutot que de déplacer la condute pourrie. logique
Zboub- Messages : 46
Date d'inscription : 05/09/2021
Les arbres? OUI mais dans leur variété et leur ANCIENNETE
Pour mémoire,
les arbres de l'Ile sont de très différentes variétés au Parc Dpmtal. Ils o,nt été plantés autour des années 78/85. On peut y voir des Ginko Biloba ( dit "arbre au 40 écus"), des Polownias (aussi présents au Centre, face au passage 27 Jaurès) ou 1 Tulipier de Virginie (très parfumé, angle rue du Bocage/Ruelle des pêcheurs) et des Catalpas (ceux qui n'ont pas été abattus en 2007, sur ordre de la mairie devant le 23 quai de Seine et non remplacés à ce jour, 2023). Restent ceux de la Rue Louis Bouxin et face au 15quai de Seine). Espèce très parfumée également (car les arbres servent aussi à parfumer, ainsi du Tilleul, quai de la Marine) ou des Erables . Catalpa et Tulipier sont originaires des USA. Les premiers se trouvent au Jardin du Trianon de Versailles. Ils furent offerts à la République en 1791 par Benjamin Franklin, ambassadeur des USA, en remerciement pour l'aide militaire apportée par Louis XVI lors de leur Guerre d'Indépendance, 1776. Des muriers qui, servirent à l'élevage des cocons des vers à soie (autour des tables de ping-pong) ou les Accacias, un peu plus loin.
Sans oublier les pieds de vignes, au Parc toujours, devant le bâtiment Dpmtal incendié voici qques années, non encore reconstruit. Ils servent à enseigner aux enfants et aux amateurs, à apprendre la taille (LES tailles) de la vigne.
La taille, l'élagage font partie font partie de leur entretien. Il tient compte de la sécurité des piétons ET des automobilistes lorsque les branches charpentières sont trop basses elles deviennent dangereuses. Elles exigent un élagage maitrisé, c'est une affaire de spécialistes, pour la sécurité de tous.
les arbres de l'Ile sont de très différentes variétés au Parc Dpmtal. Ils o,nt été plantés autour des années 78/85. On peut y voir des Ginko Biloba ( dit "arbre au 40 écus"), des Polownias (aussi présents au Centre, face au passage 27 Jaurès) ou 1 Tulipier de Virginie (très parfumé, angle rue du Bocage/Ruelle des pêcheurs) et des Catalpas (ceux qui n'ont pas été abattus en 2007, sur ordre de la mairie devant le 23 quai de Seine et non remplacés à ce jour, 2023). Restent ceux de la Rue Louis Bouxin et face au 15quai de Seine). Espèce très parfumée également (car les arbres servent aussi à parfumer, ainsi du Tilleul, quai de la Marine) ou des Erables . Catalpa et Tulipier sont originaires des USA. Les premiers se trouvent au Jardin du Trianon de Versailles. Ils furent offerts à la République en 1791 par Benjamin Franklin, ambassadeur des USA, en remerciement pour l'aide militaire apportée par Louis XVI lors de leur Guerre d'Indépendance, 1776. Des muriers qui, servirent à l'élevage des cocons des vers à soie (autour des tables de ping-pong) ou les Accacias, un peu plus loin.
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La taille, l'élagage font partie font partie de leur entretien. Il tient compte de la sécurité des piétons ET des automobilistes lorsque les branches charpentières sont trop basses elles deviennent dangereuses. Elles exigent un élagage maitrisé, c'est une affaire de spécialistes, pour la sécurité de tous.
mourereau- Messages : 2
Date d'inscription : 05/08/2023
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