Village Afrique des JO au stade Robert César

Je ne sais plus ou j'avais entendu ca de la part du maire. et je sais pas trop en quoi ca consiste. juste une fanzone ?



en tout cas, y'a cette vidéo qui a surgit sur facebook déubt novembre 2023. en provenance du Cameroun.
Difficile de savoir si les infos sont fiables....
le média est Mo'Radio 87.7
le journaliste est Paul Daizy Biya, selon mes recherches, il serait opposant du gouvernement camerounais (le président Paul Biya, homonyme), a postulé a la mairie de Yaoundé en 2019, fait parti du "parti Jouvence" si j'ai bien compris.





La vidéo parle des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique se réunissant en session annuelle à Mombasa le 2-3 novembre. Présidé par Mustapha Berraf, membre du CIO.

Le financement de l'Africa Villae n'est pas du tout assuré. les budgets divergent de 1 a 6 selon les sources.
Selon un article de nos confrères de RFI le budget d'Africa Village, sur l'ile st denis, est de 465 000€ alors que le maire de L'Île Saint-Denis sait que l'argent à débourser est de 2,5 millions d'€.

Ca devrait pourtant rappeler des souvenirs a Mustapha Berraf criblé de dettes, car il a du fermé le village Afrique 2012.
Les fournisseurs n'étaient pas payés or la société coordinatrice d'Africa Village n'a jamais été condamnée.

Il y a donc le risque que les prestataires de l'Africa Village se rebiffent : "pas de jeux dans l'injustice et les dettes" "



https://www.facebook.com/watch/?v=1054685222405966&extid=CL-UNK-UNK-UNK-AN_GK0T-GK1C&ref=sharing&mibextid=Nif5oz

Et voici l'article de RFI du 23 septembre 2023, cité dans la vidéo facebook camerounaise;

https://www.rfi.fr/fr/sports/20230925-jo-africa-station-le-futur-village-club-africain-de-paris-2024

JO: « Africa Station », le futur village-club africain de Paris 2024
Un espace à ciel ouvert au cœur de la Seine-Saint-Denis pour valoriser l’Afrique sportive et culturelle pendant les JO de Paris 2024, tout en amenant les Jeux et leur atmosphère à une population qui n’y aura pas forcément accès, c’est le projet « Africa Station », porté par l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d'Afrique) et la commune-hôte de L’Île-Saint-Denis.

Par :Christophe Diremszian

La question se pose à chaque Jeux Olympiques : où et comment créer une ambiance typiquement africaine au cœur de l’événement sportif le plus universel qui soit ?
Si la première expérience à Londres en 2012 avait tourné court – un village dans les jardins de Kensington fermé avant la fin de la quinzaine en raison d’un défaut de paiement des fournisseurs – celle de la « Casa Africa » de Rio 2016 avait été plus aboutie, mais peu médiatisée.

Pour Paris 2024, l’ACNOA voit les choses en grand.
Nom du projet : « Africa Station », sur les bords de Seine, dans la commune de L’Île-Saint-Denis, au cœur de ce département de la Seine-Saint-Denis mis en avant dans l’héritage économique et social laissé après les Jeux, mais dont les habitants ont parfois encore du mal à saisir les bénéfices concrets.

Business, basket et concerts
Le site retenu est le stade Robert-César, un vaste complexe sportif de 3,4 hectares situé à moins de 5 km du futur village des athlètes, transformé en lieu festif et en vitrine du continent et des valeurs de l’olympisme. Piste d’athlétisme, terrain de football, parquet couvert de basket, piscine pour des initiations et des compétitions locales réservées aux habitants de la ville, mais aussi boutiques, espaces de restauration 100 % africains et centre de conférences pour des forums et des opérations de recrutement en entreprise.
Cinq différents pôles rythmeraient ce lieu de vie animé chaque soir par des concerts, et censé remplir un double objectif : insuffler l’esprit des Jeux auprès d’une population qui n’aura peut-être pas la chance de les vivre de l’intérieur - même si un écran géant de retransmission des épreuves sera installé - et valoriser les réussites de l’Afrique, à commencer par ses athlètes récompensés qui seront invités à venir y célébrer leurs médailles. Un pays en particulier serait également mis à l’honneur chaque jour, à travers des stands d’artisanat, de cuisine ou de tourisme.

Présentation officielle en janvier 2024
« Africa Station » est une initiative aux contours encore à finaliser – sa présentation officielle n’est prévue que fin janvier 2024 - mais un premier budget de 465 000 euros a déjà été établi pour son financement. Sponsors locaux et partenaires commerciaux officiels du Comité d’organisation des Jeux sont d’ores et déjà sollicités pour intégrer un projet qui montera en puissance au fil des mois, avec une première phase visible pour le grand public dès la Fête de la Musique le 21 juin.

donc avec RFI, on apprend que la population de l'ile n'aura pas vraiment accès aux jeux...... bah lors, pas au courant que la mairie a acheté 7000 billets ???

oh oh. joli sujet.

après recherches, j'ai trouvé les articles suivant concernant Londres 2012.

en gros, pour résumer les divers procès qui ont suivi :
-l'ACNOA (comités nationaux olympiques africains) dirigé par Mustapha Berraf depuis après Londres, n'a pas payé des prestataires de Londres 2012, dont une société française, Pixcom/Alain Barbier, a qui elle doit 1,8 millions d'euros.
-l'ACNOA a falsifié des documents lors de son jugement contre Pixcom, créant des faux documents disant qu'ils avaient payé les prestataires et que ce sont les presta qui ont planqué/détourné l'argent.

le CIO a dit n'avoir rien à voir la dedans, alors que précisément, c'est le CIO qui paye les prestataires...

Bref... des millions d'euros ont disparu.

et les londoniens ont finalement bien réagi en faisant "grève" donc en fermant l'Africa Village pour réclamer d'être payés.

un truc m'intrigue... le partenariat des jeux de la jeunesse 2022 de Dakar avec Paris 2024... ca veut dire quoi ? partenariat ???


article de janvier 2020 : https://www.opinion-internationale.com/2020/01/28/la-tenacite-dalain-barbier-quand-les-detestables-pratiques-des-instances-olympiques-africaines-mettent-la-mairie-de-paris-devant-ses-obligations-ethiques-ledito-de-michel_70444.html

"quand les détestables pratiques des instances olympiques africaines mettent la Mairie de Paris devant ses obligations éthiques
(...)
En réalité, le Village africain 2012 tourna au vinaigre avant la fin des compétitions, du fait d’étranges trous dans la trésorerie.

Il ne s’agit pourtant pas d’une banale affaire de recouvrement commercial, car on s’interroge encore sur les causes et les bénéficiaires de l’évaporation des fonds ayant dû servir à la construction et au fonctionnement du fameux village.
(...)
la procédure révéla la véritable nature de l’ACNOA et son aplomb sans limites,(...)comment cette instance de l’olympisme africain et ses avocats ont-ils pu être stupides au point de produire en justice des faux grossiers ? En l’espèce, il s’agissait de plusieurs « justificatifs » du même virement, libellés de différentes manières et dans différentes devises.
(...)produire un faux en écriture devant un tribunal pour emporter sa conviction caractérise le délit d’escroquerie au jugement
(...)

Lassana Palenfo, qui fut président de l’organisation à l’époque des faits. Le sulfureux personnage, général de son état, fut remplacé en 2017 par Mustapha Berraf, également président du Comité olympique algérien (COA).
En octobre dernier (2020 ndla), à l’occasion de l’assemblée générale de l’association qui se déroulait à Doha, au Qatar, de nombreux délégués africains souhaitaient le destituer du fait de l’opacité de sa gestion, de sa propension à décider sans concertation et en violation des statuts. Les directions changent, mais les pratiques détestables perdurent.

Le CIO considère que l’affaire ne le concerne pas et que sa branche africaine est indépendante. Il s’agit manifestement d’une contrevérité juridique : l’ACNOA est l’émanation du CIO, sous la tutelle duquel elle agit. C’est même le CIO qui a payé les premières factures de Pixcom, et tous deux ont leurs comptes bancaires en Suisse. En décembre dernier, le CIO rejeta une demande de conciliation amiable d’Alain Barbier, refusant toute idée de règlement en lieu et place de l’ACNOA. Nier l’évidence, encore

Pourquoi Anne Hidalgo a les cartes en main…
Ce chef d’entreprise français continue d’officier en Afrique où il est respecté par de nombreux acteurs du sport.

Alain Barbier compte privilégier une issue amiable et multiplie les démarches en ce sens, frappant à toutes les portes. Parmi elles, celle de la Mairie de Paris, afin qu’Anne Hidalgo exerce d’amicales pressions sur l’ACNOA. Elle dispose en effet d’un puissant levier qu’il ne lui appartient que d’actionner : un partenariat lie les Jeux de la Jeunesse en 2022 à Dakar, organisés sous le contrôle de l’ACNOA et de son président Berraf, et les JO de Paris 2024."

un courrier du patron de Pixcom au journal Le Soir d'Algérie en 2016
https://www.djazairess.com/fr/lesoirdalgerie/202889

je n'ai pas trouvé l'article initial dans Le Soir d'Algérie.



2018. un bel article dans Le Monde
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/16/le-village-africain-des-jeux-de-londres-un-caillou-dans-la-chaussure-du-cio_5286138_3212.html

(...) le village africain a fermé ses portes brutalement le 8 août, soit quatre jours avant la fin de la compétition, suite à la grève de différents prestataires, notamment du personnel de sécurité, pour des factures impayées. Ces prestataires étaient employés par Concerto, une société d’événementiel basée à Londres, sans lien avec Pixcom.

Dans un courriel que Le Monde a pu consulter daté du 15 juillet 2012 (soit douze jours avant l’ouverture des JO), Alain Barbier, président de Pixcom, alerte Lassana Palenfo : « Un risque majeur plane sur le dossier : le manque de trésorerie, car nous sommes loin d’avoir encaissé les recettes des ventes, stands et partenariats… Les fournisseurs, encadrés par Concerto, font un chantage permanent avec menace de quitter le chantier. »

Lassana Palenfo répond que l’Acnoa ne « peut plus décaisser d’argent car sa trésorerie ne peut plus le faire », mais il laisse entrevoir que « le trésorier de la présidence de la Côte d’Ivoire [le pays doit tenir un stand au village africain] peut solder ce problème. »


(...)

Alain Barbier. J’ai été attaqué par l’Acnoa en France et j’ai gagné. J’ai été poursuivi en diffamation en Algérie par Mustapha Berraf [vice-président de l’Acnoa et président du Comité olympique algérien] et j’ai encore gagné ce procès. »

Les sommes versées dans le cadre de la solidarité olympique ont-elles été détournées ? En l’état actuel, rien ne permet de l’affirmer. « J’ai déjà eu à gérer des affaires d’impayés commerciaux, mais de là à devoir rembourser des versements que je n’ai pas perçus, je n’ai jamais vu cela, s’emporte Alain Barbier. Il faut que la lumière soit faite, ma crédibilité est en jeu. Le CIO ne fait rien pour mettre un terme à cette mascarade malgré les nombreuses alertes qu’il a reçues, y compris par voie d’huissier. »

(...)

L’argument est contestable, car le village africain a été financé grâce au mécanisme de solidarité olympique qui « a pour mission d’organiser l’assistance aux comités nationaux olympiques, en particulier à ceux qui en ont le plus grand besoin, à travers des programmes pluridimensionnels axés sur le développement des athlètes, la formation des entraîneurs, des dirigeants sportifs, et la promotion des valeurs olympiques ». Or, si la commission de la solidarité olympique, dont le budget 2009-2012 était de 311 millions de dollars (environ 235 millions d’euros à l’époque), bénéficie selon les textes du CIO « d’une autonomie financière, technique et administrative », elle « rend compte à la commission exécutive et au président du CIO, en les tenant régulièrement informés des principales décisions prises ».

Dans sa plainte, Me Emmanuelle Goby, avocate d’Alain Barbier, rappelle que « seul le CIO […] est habilité, au titre de la solidarité olympique, à régler les prestataires de l’Acnoa pour le compte de l’Acnoa ». Me Goby déplore que l’institution n’a pas « accepté de répondre aux demandes d’informations qui lui ont été adressées sur la question des prétendus règlements qu’il [le CIO] aurait opérés pour le compte de l’Acnoa dans l’intérêt de la société Pixcom ». Ce silence ne permet pas d’éclaircir pour le moment les différentes zones d’ombre de ce dossier.

parmi les nombreux articles en anglais de 2012. je retiens celui la :
https://www.reuters.com/article/oly-africa-day13-idCNL6E8J97MP20120809

où on a la confirmation du cout réel de l'Africa Village de Londres 2012 qui s'élevait à 2,4 millions de livres sterling 2012.

It had worked with ANOCA - the Association of National Olympic Committees of Africa - to set up the village, which cost 2.4 million pounds ($3.76 million) according to British media.
(c'est le chiffre que le journaliste camerounais de la vidéo annonce comme étant le cout réel du village Afrique de L'ile St Denis 2024... du coup, c'est pas tout a fait ca... c'est le cout de celui de 2012)

et où on apprend aussi que sur le papier, cet Africa Village 2012 était bien beau. avec 40 pays africains.. et qu'au final, ils se sont désistés pour ne plus etre que 15...


"However, it began to run into financial difficulties when only 15 of the 40 expected nations turned up, a source close to organisers said."

on peut donc s'attendre, pour 2024, a un projet très vendeur sur papier glacé et à une réalité différente ? comme en 2012 ?

et dans cet article, on apprend que sur le papier, l'Africa Village de Londres était chiffré à 326 000€....... pour un cout final de 2,4 millions.
Et 400 000€c'est globalement ce qui est prévu pour notre village Afrique 2024.. mmmhhh

https://www.jeuneafrique.com/140631/societe/jo-de-londres-l-afrique-dans-les-starting-blocks/

"Mais Londres, c’est aussi un « village africain ». Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, le continent aura son propre site, sur 5 000 m2, à Kensington Gardens, en plein coeur de la capitale britannique. « Nous avons investi 400 000 dollars [environ 326 000 euros, NDLR] et mis en place une stratégie pour créer de l’animation », confie le président de l’Acnoa. "

en 2016, l'ACNOA semblait avoir réduit la voilure.

un espace de 2000m², dans un centre commercial. Avec 54 pays africains participants.
public visé plutot familial.
selon l'audio de rfi : https://www.rfi.fr/fr/emission/20160812-casa-africa

décor d'aéroport en arrivant.  dont une maquette d'un Boeing 737-800 de Royal Air Maroc pour 36 passagers !!
https://www.challenge.ma/rio-2016-la-ram-fait-le-show-a-la-casa-da-africa-70682/
https://diariodorio.com/casa-shopping-recebe-casa-africa-na-rio-2016/

pour le reste, ca ressemble plus a une fete des assos... avec des barnums ou chaque pays fait son exposé en vendant son tourisme, sa culture et sa bouffe.

Visiblement des showrooms, des conférences etc..sur le lien Brésil Afrique... donc nous ca sera France-Afrique (ca sonne bien tiens...)

et pour Rio, je n'ai pas revu passer la VIP room qui sert de soirées privées pour les délégations de sportifs africaines. A voir si 2024 y'en aura une... ils vont vraiment venir passer leurs soirées au stade Robert César ?? alors qu'ils sont près de Paris la ville lumière ^^


pas d'Africa Village a Tokyo 2020, puisqu'a huis clos cause pandémie de Covid-19. Enfin, je pense que c'est pour ça. Aucune maisons d'hospitalités.

mais a Rio, j'ai l'impression que c'était pas grand chose...donc ca devait pas couter des millions d'euros. (sauf la maquette de l'avion)

l'Africa Village de Rio 2016 a couté 1 990 000€ (10 millions de reales) ....soit 2 millions.... donc on n'est pas si loin de Londres... et loin du budget estimé pour 2024.

ça pue ça.

https://valor.globo.com/empresas/noticia/2016/07/27/casa-africa-vai-reunir-54-paises-em-projeto-de-r-10-milhoes.ghtml

Bonjour, Le Parisien a publié un article le 10 décembre 2023 au sujet de l'Africa Village sur l'ile

https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/africa-station-pendant-les-jo-2024-une-fan-zone-africaine-ouvrira-a-lile-saint-denis-09-12-2023-Z5VA6HNFWNBGBICZF3LDIGWG54.php

« Africa Station » : pendant les JO 2024, une fan zone africaine ouvrira à L’Île-Saint-Denis

Par Anthony Lieures le 9 décembre 2023

Célébrations, animations sportives, concerts… Ce lieu de fête, où les champions du continent africain devraient présenter leurs médailles d’or aux habitants et à leurs supporters, sera implanté dans la petite commune de Seine-Saint-Denis pendant la compétition.

Paris (XVIIe), vendredi soir (8/12/2023).
L'annonce de l'ouverture d'une fan zone dédiée à l'Afrique, qui ouvrira à L'Île-Saint-Denis, s'est faite en présence notamment de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera et Mustapha Berraf, président de l'Acnoa (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique).

cet article de 2021 sur l'ACNOA par Opinion Internationale

https://www.opinion-internationale.com/2022/08/23/lacnoa-de-mustapha-berraf-veut-elle-prendre-le-risque-dun-scandale-pendant-les-jo-de-paris-2024-voire-entre-alger-et-paris-ledito-de-michel-taube_108195.html

L’ACNOA de Mustapha Berraf veut-elle prendre le risque d’un scandale pendant les JO de Paris 2024 voire entre Alger et Paris ?
L’édito de Michel Taube

Y aurait-il du rififi dans les préparatifs des Jeux olympiques de Paris 2024 ? Depuis le fiasco organisationnel et sécuritaire de la finale de la Champions League au Stade de France, c’est le branle-bas de combat jusqu’au plus haut sommet de l’Etat.

Emmanuel Macron réunissait donc le 25 juillet une dizaine de ministres et les services de l’Etat en présence de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux. Tiens, ni la maire de Paris Anne Hidalgo ni la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse ne furent conviées à ce coup d’envoi d’un sprint marathonien (ou une course d’obstacles) de 24 mois. Piquées au vif, les deux édiles de la région capitale en commirent tout de même un communiqué de presse conjoint, ce qui n’est pas fréquent !

Donnons à tout ce beau monde une occasion de faire l’union sacrée ! Comment ? En aidant un groupe d’entrepreneurs françaises réunis autour d’Alain Barbier et de son entreprise PIXCOM à obtenir enfin le paiement par l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA), qui est le pendant africain du CIO, des factures des prestations effectuées pour la réalisation de l’Africa Village en 2012 pendant les Jeux olympiques de Londres.

Les instances mondiales du sport olympique sont saisies du dossier mais aussi les plus hautes autorités françaises car la politique africaine de la France passe aussi, dans le cadre de l’amitié et des partenariats qui nous lient, par la défense des intérêts de nos chefs d’entreprise en Afrique.

Chat échaudé craint l’eau froide ! Qui voudra sponsoriser un même Village Afrique pendant les JO de Paris 2024, inauguré par une pléiade de chefs d’Etats, des stars du sport franco-africain, et risquer qu’il soit annulé en plein démarrage parce que l’ACNOA laisserait une nouvelle ardoise à Paris 2024 comme à Londres 2012 ?

D’Emmanuel Macron à Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, d’Anne Hidalgo à Valérie Pécresse, des maires hôtes des épreuves olympiques aux élus locaux tentés d’organiser ce Club Afrique pendant les Jeux, de Thomas Bach, président du CIO, à Tony Estanguet, des membres des comités olympiques africain, français et mondiaux (la planète CIO se réunira à Séoul le 15 octobre prochain) à d’anciens sportifs de haut niveau devenus patrons eux-mêmes comme Tony Parker, de Geoffroy Roux-de-Bézieux, président du Medef et grand amateur de sport, au Président de Samsung, partenaire du CIO, et sponsor de l’Africa Village 2012, nul ne pourra dire qu’ils n’étaient pas au courant.

Un Village Afrique pendant les JO de Paris 2024 sans solder Londres 2012 ? Sur le dos d’un patron français ?

C'est officiel !
Notre maire cautionne une institution qui ne paye pas ses prestataires.
Nous recevrons donc le Village Afrique des JO


https://www.sortiraparis.com/actualites/jeux-olympiques-paris-2024/articles/308264-jo-paris-2024-africa-station-la-fan-zone-africaine-sur-l-ile-saint-denis#:~:text=À%20l%27occasion%20des%20JO,et%20rencontres%20avec%20les%20athlètes.

Publié le 5 février 2024 à 9h13

À l'occasion des JO de Paris 2024, l'Île-Saint-Denis se transformera en Africa Station, une fan zone dédiée à la culture et au sport africains. Durant les Jeux Olympique, le site accueillera retransmissions mais aussi animations colorées, concerts, spectacles, expositions et rencontres avec les athlètes.

Durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, l'Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) vibrera au rythme de l'Afrique grâce à l'ouverture d'Africa Station, une fan zone unique en son genre. Ce projet ambitieux, situé à un jet de pierre du Stade de France, promet d'être un lieu de rencontre et de célébration pour les amoureux du sport et de la culture africaine.

Africa Station se veut plus qu'une simple zone de fans. C'est un espace de vie où franciliens et touristes pourront assister à la présentation des médailles par les champions africains, mais aussi participer à une multitude d'animations sportives et culturelles. En partenariat avec la Maison de l'Afrique, le site offrira des expositions, des concerts et diverses activités qui mettront en lumière les riches traditions et le dynamisme du continent africain.

L'initiative, portée par la ville de L'Île-Saint-Denis et l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA), vise à créer un pont entre les communautés et à célébrer la diversité. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a exprimé son enthousiasme pour ce projet, le qualifiant de "formidable espace de célébration" qui renforcera les liens entre la Seine-Saint-Denis, les Jeux et l'Afrique.

Le choix de L'Île-Saint-Denis pour accueillir Africa Station n'est pas anodin. La ville, qui fait partie intégrante du territoire olympique avec une partie du village des athlètes, est engagée dans une transformation profonde. Le maire, Mohamed Gnabaly, voit dans ce projet une opportunité d'insuffler fierté et confiance en l'avenir à ses habitants, tout en créant des liens durables avec la jeunesse africaine.

L'accessibilité est au cœur du concept d'Africa Station : le site sera gratuit pour la majorité des activités, à l'exception de certains grands concerts. L'équipement du stade Robert-César, transformé pour l'occasion, comprendra également des espaces commerciaux et de restauration, offrant une immersion complète dans les saveurs et l'artisanat africains.

En résumé, Africa Station s'annonce comme le point de rencontre incontournable pour ceux qui souhaitent vivre les JO de Paris 2024 sous le signe de la diversité et de la fraternité. Avec un programme riche en émotions et en découvertes, cette fan zone promet de laisser un héritage durable, bien au-delà des exploits sportifs.

Programme prévu à Africa Station :
-Animations et compétitions sportives
-Expositions et événements culturels avec la Maison de l'Afrique
-Concerts et spectacles
-Rencontres avec les athlètes

Africa Station s'inscrit dans le cadre plus large des 239 fan-zones prévues en France pour les Jeux, avec une attention particulière portée à la Seine-Saint-Denis, qui abritera également le principal lieu de célébration au parc départemental de La Courneuve. Ce projet témoigne de l'engagement des JO 2024 à célébrer la diversité et à renforcer les liens entre les cultures.