loi olympique...non démocratique
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loi olympique...non démocratique
https://saccage2024.files.wordpress.com/2021/08/miracle-ou-mirage-intro-et-1er-chapitre-1.pdf
Introduction & Chapitre 1
Jeux olympiques et démocratie : une rencontre impossible
Dans ce premier chapitre du livre « Paris JO 2024 : Miracle ou Mirage » Frederic Viale expose la façon dont les Jeux Olympique créer une lois d’exception, se moque de la démocratie et est au dessus de tout.
En bref : comment est-ce que la loi olympique et le contrat ville hôte sont a l’avantage des profits privée pour le malheur et l’appauvrissement des habitant.es et du contribuable.
(...) Toutefois, une interrogation arrive très vite : si cela était si enviable d’organiser les Jeux, pourquoi n’y avait-il plus aucune ville candidate en
dehors de Paris ? Plus aucune.
(...)
Après tout, en démocratie, on pourrait s’attendre à ce que les élus qui prennent ce genre d’initiative aient un mandat pour le faire. Ici, rien de tel.
Tout au contraire, la maire de Paris, alors qu’elle n’était encore que candidate (à la mairie de Paris), déclarait : « Les Jeux ça coûte cher, y compris la candidature en soi coûte cher, et les Jeux dispendieux, je crois que ce n’est plus du tout d’actualité. »
Une fois devenue maire, elle prend la décision inverse, considère tranquillement qu’elle n’a pas à obtenir pour cela l’assentiment de ses administrés puisqu’elle estime, souveraine, que « le référendum n’est pas la forme la plus aboutie de l’expression démocratique»
(...)
les Jeux olympiques, ce ne sont pas que les Jeux olympiques, c’est tout un monde. En premier lieu, les JO c’est le CIO, trou noir des institutions internationales qui concentre les caractéristiques du paradis fiscal et qui aime travailler avec les grands groupes industriels que rien ne fait reculer jamais dans leur recherche de profit.
Les JO c’est également un milieu incestueux de décideurs pratiquant le conflit d’intérêts et la confusion des genres, ce petit milieu où se côtoient d’anciens sportifs recasés dans le sport-business depuis que l’âge ne leur permet plus de briller pour leurs exploits physiques.
C’est le monde des élus à courte vue, mus par la gloriole ou caressant le secret espoir d’avoir contribué à ce qu’ils imaginent naïvement être une grande fête populaire.
Enfin, les JO c’est le monde où la concurrence de tous contre tous se marie fort bien avec l’argent-roi.
(...)
Mais ce que nous croisons surtout, c’est ce monde en fin de course, et qui s’accroche, ce monde qui veut croire que la compétition le sauvera, que le spectacle le sauvera, que l’argent le sauvera, ce monde de communicants, d’affairistes, de bétonneurs, ce monde pour lequel la mondialisation est
heureuse, nécessaire et sans alternative possible.
Ce monde-là affirme porter des valeurs. En réalité, il ne s’agit que de valeurs cotées en Bourse.
Chapitre 1
Jeux olympiques et démocratie : une rencontre impossible
-Des conditions d’attribution non transparentes
-Un beau dossier de candidature sur papier glacé
1– Le CIO décide de tout en dernier ressort
2– Les organisateurs français sont conjointement et solidairement responsables de tous les manquements qui pourraient entraver d’une manière ou d’une autre l’organisation des Jeux
3– Le CIO met sur la table un montant qui ne sera pas dépassé, quelles que soient les circonstances
4– Les sommes mises sur la table par les organisateurs français ne sont pas limitées en principe
Pour résumer, la loi olympique met en place un régime d’exception juridique, financière et fiscale en faveur d’une organisation étrangère et opaque pour que celle-ci organise sur notre territoire et largement avec notre argent un événement sportif qui va lui rapporter énormément. C’est tellement énorme qu’on a du mal à envisager qu’il soit possible que des élus de la République aient pu, avec autant de facilité, brader le bien public. C’est pourtant le cas.
Il faut tirer toutes les conséquences politiques de cette réalité : à la suite de certains élus locaux, ceux du Parlement n’ont pas joué leur rôle de protection de l’intérêt général, et ce, quelle que soit leur orientation politique. Certains ont voté contre la loi15, mais au final fort peu au regard de la lourde atteinte aux principes fondamentaux qu’elle opère. Le CIO est désormais maître en France le temps des Jeux, il partira avec la caisse et laissera des ardoises après que les autorités publiques se sont mises au garde-à-vous devant lui.
Voilà bien la raison, s’il n’y en avait qu’une, qui permet de dire que les Jeux olympiques ne se résument pas aux Jeux olympiques : ils sont révélateurs d’un monde, le nôtre, profondément corrompu, littéralement vendu aux forces de l’argent. Ce vieux monde détestable qui laisse sur la route de plus en plus de personnes, ce monde brutal où seul compte le profit et qui entend périodiquement se refaire une santé par un ravalement de façade spectaculaire.
Ce ravalement de façade, cette poudre aux yeux, ce sont les grands événements sportifs, en l’occurrence les Jeux olympiques.
Introduction & Chapitre 1
Jeux olympiques et démocratie : une rencontre impossible
Dans ce premier chapitre du livre « Paris JO 2024 : Miracle ou Mirage » Frederic Viale expose la façon dont les Jeux Olympique créer une lois d’exception, se moque de la démocratie et est au dessus de tout.
En bref : comment est-ce que la loi olympique et le contrat ville hôte sont a l’avantage des profits privée pour le malheur et l’appauvrissement des habitant.es et du contribuable.
(...) Toutefois, une interrogation arrive très vite : si cela était si enviable d’organiser les Jeux, pourquoi n’y avait-il plus aucune ville candidate en
dehors de Paris ? Plus aucune.
(...)
Après tout, en démocratie, on pourrait s’attendre à ce que les élus qui prennent ce genre d’initiative aient un mandat pour le faire. Ici, rien de tel.
Tout au contraire, la maire de Paris, alors qu’elle n’était encore que candidate (à la mairie de Paris), déclarait : « Les Jeux ça coûte cher, y compris la candidature en soi coûte cher, et les Jeux dispendieux, je crois que ce n’est plus du tout d’actualité. »
Une fois devenue maire, elle prend la décision inverse, considère tranquillement qu’elle n’a pas à obtenir pour cela l’assentiment de ses administrés puisqu’elle estime, souveraine, que « le référendum n’est pas la forme la plus aboutie de l’expression démocratique»
(...)
les Jeux olympiques, ce ne sont pas que les Jeux olympiques, c’est tout un monde. En premier lieu, les JO c’est le CIO, trou noir des institutions internationales qui concentre les caractéristiques du paradis fiscal et qui aime travailler avec les grands groupes industriels que rien ne fait reculer jamais dans leur recherche de profit.
Les JO c’est également un milieu incestueux de décideurs pratiquant le conflit d’intérêts et la confusion des genres, ce petit milieu où se côtoient d’anciens sportifs recasés dans le sport-business depuis que l’âge ne leur permet plus de briller pour leurs exploits physiques.
C’est le monde des élus à courte vue, mus par la gloriole ou caressant le secret espoir d’avoir contribué à ce qu’ils imaginent naïvement être une grande fête populaire.
Enfin, les JO c’est le monde où la concurrence de tous contre tous se marie fort bien avec l’argent-roi.
(...)
Mais ce que nous croisons surtout, c’est ce monde en fin de course, et qui s’accroche, ce monde qui veut croire que la compétition le sauvera, que le spectacle le sauvera, que l’argent le sauvera, ce monde de communicants, d’affairistes, de bétonneurs, ce monde pour lequel la mondialisation est
heureuse, nécessaire et sans alternative possible.
Ce monde-là affirme porter des valeurs. En réalité, il ne s’agit que de valeurs cotées en Bourse.
Chapitre 1
Jeux olympiques et démocratie : une rencontre impossible
-Des conditions d’attribution non transparentes
-Un beau dossier de candidature sur papier glacé
1– Le CIO décide de tout en dernier ressort
2– Les organisateurs français sont conjointement et solidairement responsables de tous les manquements qui pourraient entraver d’une manière ou d’une autre l’organisation des Jeux
3– Le CIO met sur la table un montant qui ne sera pas dépassé, quelles que soient les circonstances
4– Les sommes mises sur la table par les organisateurs français ne sont pas limitées en principe
Pour résumer, la loi olympique met en place un régime d’exception juridique, financière et fiscale en faveur d’une organisation étrangère et opaque pour que celle-ci organise sur notre territoire et largement avec notre argent un événement sportif qui va lui rapporter énormément. C’est tellement énorme qu’on a du mal à envisager qu’il soit possible que des élus de la République aient pu, avec autant de facilité, brader le bien public. C’est pourtant le cas.
Il faut tirer toutes les conséquences politiques de cette réalité : à la suite de certains élus locaux, ceux du Parlement n’ont pas joué leur rôle de protection de l’intérêt général, et ce, quelle que soit leur orientation politique. Certains ont voté contre la loi15, mais au final fort peu au regard de la lourde atteinte aux principes fondamentaux qu’elle opère. Le CIO est désormais maître en France le temps des Jeux, il partira avec la caisse et laissera des ardoises après que les autorités publiques se sont mises au garde-à-vous devant lui.
Voilà bien la raison, s’il n’y en avait qu’une, qui permet de dire que les Jeux olympiques ne se résument pas aux Jeux olympiques : ils sont révélateurs d’un monde, le nôtre, profondément corrompu, littéralement vendu aux forces de l’argent. Ce vieux monde détestable qui laisse sur la route de plus en plus de personnes, ce monde brutal où seul compte le profit et qui entend périodiquement se refaire une santé par un ravalement de façade spectaculaire.
Ce ravalement de façade, cette poudre aux yeux, ce sont les grands événements sportifs, en l’occurrence les Jeux olympiques.
Mouss- Messages : 361
Date d'inscription : 02/01/2021
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